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Bollène
Polymusicales
Du bon, du vrai théâtre aux Polys avec la Compagnie Dancourt !  
Alfred de Musset dans la série des comédies proverbes
Lundi
29 Juillet 2013

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Fidélisés depuis 5 ans, ils attendent la portion théâtrale du festival. 
    

Toutes voiles dehors, chaque été, le « Théâtre en Liberté », alias la Compagnie Daniel Dancourt, sise à Boulogne-Billancourt près de Paris, fait halte en Haut Vaucluse. La Ville d’Orange est un point de chute privilégié. Plus au nord, Bollène récupère quelles superbes miettes qui, depuis cinq ans, rehaussent les Polymusicales. D’où ces volets théâtraux qui tranchent sur le reste, plutôt voué aux musiques en tous genres.

Cet extra occupe la cour Florence Forns, où Daniel Dancourt (DD pour les intimes) et sa troupe nous cisèlent des joyaux. Bollène a donc droit, cette année, à deux fragments de choix, comme l’explique DD : « C’est une avant-première puisqu’il s’agit d’un extrait du spectacle qui, en septembre prochain, conclura les rencontres théâtrales d’Orange avec Molière, Marivaux, Tchékhov, Feydeau et Musset. » Excusez du peu !

Pourquoi cette restriction ? La réponse va de soi : « Bollène, au demeurant très accueillante, n’a pas les moyens de s’offrir une compagnie comme la nôtre, qui a les reins solides. J’ai toujours la chance d’apporter du théâtre, du vrai, avec des comédiens élégants. »

DD ne doute de rien ! Mais il a raison. L’extra bollénois porte donc uniquement sur Alfred de Musset, avec deux courtes pièces extraites de la série des comédies proverbes : « Il faut qu’une porte soit toujours ouverte ou fermée »  et  « Un jeune curé fait les meilleurs sermons » pour parapher « Le caprice ». Ces magnifiques circonvolutions amoureuses succèdent à « On ne saurait penser à tout » déjà joué aux Polys en 2010.

Les amateurs du genre (dont la troupe locale des Tréteaux des Grès) apprécient. Les autres, un peu moins. Lucide, DD explique « Ces courtes pièces étaient destinées qu’à n’être lues à la maison et Musset est plutôt rébarbatif pour beaucoup de monde. Ce qui est fort dommage. » Aussitôt, il se rachète avec un second volet plus jouissif, spécialement réservé pour Bollène, celui-là, programmé pour le lendemain : « C’est une soirée délirante chez Georges Courteline avec quatre courtes pièces en un acte ! » A suivre…


  Juste quelques photos pour DD et sa troupe. Je les leur ai promises...
  


Certes, de la belle ouvrage... un tantinet perturbé par les avions de Caritat... Sacrilège !
  

Les transes amoureuses de Musset sont photogéniques !
  

A demain soir pour d'exquises Courtelinades ! A suivre... (voir page)

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