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Bollène
Polymusicales
Jean-Marc Luisada, point d’orgue des Polymusicales !
Frédéric Chopin magistralement servi par un virtuose
Vendredi
26 Juillet 2013

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  Vidéo (en chantier)

   
   

Inclassables par leur diversité, les Polymusicales bollénoises brassent un public tout aussi hétérogène. Les Floraisons musicales, qui ont leur propre festival, s’immiscent dans le magma et ciblent les mélomanes avertis. Entre une soirée pop anglaise et une nuit disco, leur calendrier a permis d’intercaler une oasis consacrée à Frédéric Chopin (1810-1849). Quel bonheur !

Réservée à l’élite (où Musset et Courteline sont par ailleurs imminents avec le sieur Dancourt), la cour Florence Forns a rempli ses gradins. Un auditoire de haute voltige et quelques simples curieux y attendaient de pied ferme une gloire du clavier. On leur avait annoncé Leonel Moralès, remplacé au pied levé par Jean-Marc Luisada, tout aussi bardé de références dithyrambiques que son homologue. Nous ne perdions donc rien au change.

Dans cette optique, les superlatifs sont de mise pour réaffirmer un doigté forcément rare. Observons plutôt l’événement local et son contexte. En coulisses, Jean-Marc Luisada nous a déclaré : « Je suis fier d’avoir joué en un si bel endroit, devant un public sensible. C’était l’osmose. Voilà qui donne de la liberté. » Autrement dit, le virtuose s’est « dégrafé ».

Ses mazurkas ont ménagé les côtés paysans et aristocratiques. Cette dualité donne du relief à d’autres pièces dont cette polonaise-fantaisie aux soubresauts frénétiques. Pour apaiser ce final héroïque, illustrant la rupture amoureuse entre George Sand et Chopin, le maître a offert en bis une ineffable sarabande puisée dans une suite de J. S. Bach, puis l’insondable agonie de « La cathédrale engloutie » de Claude Debussy.


Dans les coulisses : échanges courtois entre l'organisation et l'artiste

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Les gradins de la cour Florence Forns ont fait le plein.