Accueil                             Contact                                Rendez-vous                                   Reportages                               Thèmes            

Humeur

Tu ne le vois pas ! - N° 4
La  truite de tonton
Volet 1 (Montserrat Caballé)    Volet 2 (Nourritures terrestres)   
Volet 3 (Saint-Valentin)

Samedi 6 mars 2010

La tempête, les inondations, les tremblements de terre agitent la planète. Pas drôle, tout ça ! 
Pour nous, demain dimanche, c'est la fête des grands-mères. Ça me fait une belle jambe ! 
Je n'ai plus de mémés. Ni même de maman. C'est quand, la fête des oncles ? 

    
   Un bon p'tit-déj loin de la tempête

 

  • Les catastrophes en tous genres qui affectent la planète n'entrent guère dans cette rubrique. Comment "ne pas avoir vu" le tremblement de terre à Haïti puis au Chili, la tempête dans l'Ouest de la France et en Europe, pour ne citer que les calamités les plus récentes ? Là n'est donc pas mon propos.

  • Il n'empêche que, certains matins, je suis particulièrement heureux de me réveiller dans un lit bien chaud, avec un toit sur la tête et la perspective imminente d'un bon p'tit-déj.

  • Ramenons donc ma chronique a ses justes dimensions, proportionnelles à la taille d'un village, où ce qu'il y a "à ne pas voir" n'est pas pire qu'ailleurs.

 

Après le passage de la tempête Xynthia
sur la côte Ouest de la France

       Une façade sans âme

  • La nouvelle Poste (pas encore en service) fait partie du collectif englobant 15 logements locatifs de la Résidence Jean-Henri Fabre récemment inaugurée (voir page).

  • C'est un plus pour la dynamique du village. Soit !

  • Reste cette façade sans âme et ses ouvertures rectilignes qui ont l'air d'être celles d'un bâtiment qui nous tourne le dos, sans le moindre encorbellement ni aucun effort stylistique...

  • Tu ne le vois pas !

  • Car ladite Poste répondra sans doute aux services espérés (pas avant octobre, subodore-t-on). Mieux : Mondragon a la chance de conserver SA Poste, alors que Lapalud et Mornas n'en disposeraient probablement plus et dépendraient de celle de Mondragon (tri postal).

  • Bref, l'édifice tient parfaitement debout et semble fait pour résister aux tempêtes (qu'on imagine sans communes mesures avec celles de Xynthia, cela va de soi).

 

Façade du futur bureau de Poste... Ouais !

  
        Touche pas à mon journal ! 
  • On saute du coq à l'âne avec la fermeture (provisoire ?) de la Maison de la Presse. Je connais mal le problème, ayant tout entendu et son contraire. Tout de même, un village sans presse quotidienne, ni revues hebdomadaires ni tout le toutim...

  • Et où, entre autres, trouvera-t-on "La Provence" (où je suis pigiste, soit dit en passant) ?

  • Il y a carence, là, non ?

  • Tu ne le vois pas !

  • T'arrêtes de ronchonner, tu vas au débit de tabac Maurel (assez tôt le matin car le stock est peut-être limité) qui vend aussi des journaux mais peut-être pas de revues (faut voir).

  • Et Télérama, alors ? Eh bien, t'iras l'acheter à Bollène !

Où trouver son journal aujourd'hui à Mondragon ?

     
        Le labrador musicien

De Bella (à gauche) à Béla Bartok (à droite)... Faut rire ? 

  • Avec quoi pourrais-je bien conclure ce numéro 4 qui est à la bourre ? J'ai sauté une semaine et ne suis pas sûr de tenir le rythme (manque de temps). 

  • Suivons l'actualité : ce dimanche, c'est la fête des grands-mères. Il y a longtemps que les deux miennes sont au paradis. Maman (dite la Bonne femme ou Ma mie et non manie) les a rejointes en septembre 2005. Dur, dur... C'est la vie ! 

  • Alors, Meszigues, dans tout ça ? 

  • Il y a aussi la fête des pères, puis des mères... A quand celle des oncles (dont je suis, c'est tout ce que j'ai pu faire de ma fichue vie) ? 

  • Hormis la Saint-Jean, pour moi, y a toujours pas de créneau festif national...

  • Tu ne le vois pas !

   
       C'est la truite de tonton
  • Tu te tiens peinard, assis sur ton quart de fesse, au milieu des agapes familiales. Et si t'as rien de particulier à dire (hormis l'amphigouri habituel qui n'accroche personne), tu te tournes vers le brave labrador femelle en l'appelant "Bartok" (puisqu'elle s'appelle Bella, homonyme de Béla... Comme Béla Bartok, vous me suivez ? ).

  • Tu peux aussi chanter "La truite" au chat Iguy qui aime bien le poisson, mais n'a cure de celui qui a été mis en musique via Schubert.

  • Je sais, tout ça, c'est franchement con. Mais si tu essaies de briller, c'est pire : tu soliloques dans le vide.

  • Alors, tu assures comme tu peux ton rôle de tonton à la p'tite semaine, invariablement à côté de la plaque familiale. 

  • A bientôt quand même, pour le n° 5 de "Tu ne le vois pas" !

 Iguy (à gauche) aime la truite. Non, pas celle de Schubert (à droite).

Haut de Page