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Bollène
Polymusicales
L’ultime triomphe des Polys se nomme Umberto Tozzi  
Le monument de la variété italienne a diversement été apprécié
Mercredi
28 Août 2013

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3 000 personnes sont venues dont Madame le maire (au centre) qui, courageusement, cautionne l'événement.
        

Le 7 août dernier, le ciel et ses grêlons dévastateurs s’abattaient sur Bollène, alors en passe d’être cataloguée parmi les bénéficiaires d’un éventuel arrêté de catastrophe naturelle. Inhérente au désastre, une seconde calamité annonçait l’annulation de la venue du « monument de la variété italienne », propulsé en grandes pompes aux Polymusicales. Immense déception.

Encline à satisfaire les festivaliers, la Ville n’a pas tardé à rattraper ce coup météorologique tordu, en tablant sur une fin août plus clémente. Elle leur a alors réitéré l’événement : Umberto Tozzi, le chanteur de charme turinois, aux plus de 50 millions de disques vendus, serait bien à Bollène ce mercredi 28 août.

Ce décalage semble avoir aiguisé les soifs. Après l’orage, cause du manque abyssal, une déferlante s’est agglutinée sur la place. Témoins de ce tsunami, les élus locaux, dont Madame le maire, ont pu apprécier l’étendue du succès, estimée à environ 3 000 personnes.

Quelques humeurs chagrines, plutôt versées dans le moins spectaculaire (avec notamment Chopin joué par Luisada ou la Compagnie Dancourt chez Musset et Courteline), ont tout de même osé des réserves. Difficile de les contredire devant ce matraquage assourdissant, auréolé de lumières et de fumigènes, d’où émergeaient toutefois des tubes tels que « Ti amo » ou « Gloria ».

Les inconditionnels du genre, groupies de la première heure, « y revivent leur jeunesse », privés du sens critique qui évalue le decrescendo d’une vedette sur le retour. Un tel triomphe ne laisse perplexe qu’une supposée élite, plus proche du classique ou du traditionnel. Il en faut pour tous les goûts. A ce titre, les Polys bollénoises remplissent (gratuitement) leur mandat. Laissons donc leur tabac à Umberto Tozzi et ses fans.


Umberto Tozzi est venu trois semaines après l'orage.


J'avoue mal connaître cette star turinoise aux plus de 50 millions de disques vendus. Voilà sans doute qui manquait à mon éducation...
   

Un engouement contagieux tétanise la foule au sens critique émoussé...           Isolément, l'extase paraît moins évidente... 
      

Les festivals sont friands de vedettes sur le retour dont la popularité est acquise.

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