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Bollène
Bibliothèque

« Le poème du Rhône » par Jean-Marc Courbet

Samedi
17 Mai 2014

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Un détachement du Conservatoire illustre l’odyssée sur le fleuve.
  


Jean-Marc Courbet, majoral du Félibrige

Ce chant du signe de la littérature provençale trouvait en Jean-Marc Courbet, majoral du Félibrige et membre éminent de Parlaren, un orateur hors pair. Présenté à la bibliothèque municipale, son exposé parachevait une série d’hommages, déjà rendue à Bollène pour le 100ème anniversaire de la mort de Frédéric Mistral (1830-1914).

Après une bio bilingue et musicale, un exposé sur la naissance d’un chef-d’œuvre (Mireille), un passage obligé par la grande veillée provençale, puis un dépôt de gerbe à l’angle d’une rue nommée Mistral, la cime commémorative était atteinte avec « Le poème du Rhône », une œuvre majeure et testamentaire, évoquée avec le concours d’un détachement du Conservatoire pour une illustration musicale. Un diaporama ajoutait à la densité du propos.

De l’avis des spécialistes, dont fait partie Jean-Marc Courbet, ce morceau épique rompt avec la forme traditionnelle de la rime et lui préfère une symphonie verbale qui n’a pas d’équivalent en français. C’est aussi l’histoire de l’ancienne batellerie, des chemins de halage, des bateaux tirés par les chevaux.  De Lyon à la Méditerranée, via le passage périlleux de Pont-Saint-Esprit, Avignon et la foire de Beaucaire, défilent les deux rives, dites « Empire et Royaume ». On y croise un prince hollandais, épris d’une jeune orpailleuse, des Vénitiens en goguette, le monstre amphibie nommé Drac et, surtout,  l’Anglore et le Prince d’Orange, amants mythiques du fleuve.

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