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Centenaire de la mort de Frédéric Mistral
Mireille et Frédéric Mistral au secours de la langue d’Oc

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Mort voici cent ans, Frédéric Mistral (1830-1914), émoustille les protecteurs de la langue d’Oc. Bollène et son Centre de documentation provençale sont un terreau propice. Déjà, l’automne dernier, une évocation multiforme (récit, musique, danse) prenait les devants avec notamment le concours de Parlaren et du Conservatoire, que nous retrouvons ici à la bibliothèque municipale pour une intervention tout aussi imagée : « Mirèio (Mireille) : naissance d’un chef-d’œuvre, renaissance d’une langue ».

Jean-Marc Courbet, majoral du félibrige et membre éminent de Parlaren, s’est employé à décortiquer une épopée rustique. Douze chants y célèbrent la Provence au travers du drame amoureux de Vincent et Mireille. Encensé par Lamartine à Paris, « Mirèo » contribuera à régénérer la littérature provençale qui avait décliné depuis le temps des troubadours. Le félibrige et ses sept associés, dont Mistral, accoucheront d’un provençal épuré. « Mirèio » en deviendra le flambeau, au point de caracoler  au firmament à l’échelon international.

Illustré par un diaporama, cet exposé était ponctué de musiques d’époque (O Magali, le chant du soleil, la farandole de Beaucaire), jouées par un détachement du Conservatoire. Rien à redire : Bollène a dûment célébré le centenaire de la disparition du Prix Nobel de la littérature de 1904. 

Pour autant, Jean-Marc Courbet garde la tête froide : « Mirèio n’est peut-être pas LE chef-d’œuvre de Frédéric Mistral. Je lui préfère Le poème du Rhône, publié plus tard ». Voilà qui fera l’objet d’une prochaine conférence, en mai prochain. A suivre…

Jean-Marc Courbet, majoral du Félibrige.   

Illustration musicale par un détachement du Conservatoire.

 
L’événement occupe la bibliothèque municipale.