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Ville
de Bollène
Conservatoire - Week-end musical - 1er volet
Frédéric Mistral hors des sentiers battus  
Samedi
12 Octobre 2013

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       J.-M. Courbet                         G. Blanc (Mistral)                                  Les soeurs Borron                                  M. Samson (Lamartine)  
   

Le premier volet du week-end musical était présenté par Claude Raoux, adjoint au maire, et soutenu par l’association des parents d’élèves. Il était consacré à Frédéric Mistral (1830-1914), en préambule au centenaire de sa mort, prévu l’an prochain. La Ville de Bollène, qui n’en restera pas là, s’est plu à tramer une évocation bilingue (français et provençal) avec le concours d’une vingtaine d’intervenants, triée sur le volet. Le Conservatoire et son directeur Patrice Conte ont accueilli dans l’aventure bien plus que des musiciens.

Parlaren à Bouléno est représenté par Jean-Marc Courbet, majoral du Félibrige (et tout nouveau lauréat du Grand Prix littéraire de Provence), qui a consciencieusement chéri l’auteur de « Mireille » et rapporté moult anecdotes.

D’exquises fioritures viennent de Li Cardelina, dont un détachement de tous âges aère le propos avec des danses traditionnelles. Mention spéciale au couple Jacques et Paule Vincent, en costumes de ville d’époque. Magnifique intervention de Michel Samson, alias cet éloquent Lamartine, fan de son homologue provençal. Rompues aux évocations traditionnelles, les sœurs Borron s’immiscent tout naturellement dans la peau des figures mistraliennes. Et la réincarnation de Mistral, sous les traits de Gérard Blanc (l’âme des Tréteaux des Grès), tombe sous le sens.

Le Conservatoire a eu l’audace d’inviter Belouga Quartet, quatre tambourinaires antidotes du « tutu panpan », qui bousculent la tradition et osent des sonorités et des rythmes singuliers. Cette ode contemporaine rend hommage au Prix Nobel de littérature de 1904.  Cet écart superbe en amène un autre : « Le chant des oiseaux », joué par l’immense violoncelliste Pablo Casals en 1949 sur la tombe de Frédéric Mistral, trente-cinq ans après sa mort, et repris aujourd'hui par Emmanuelle Rauch, hautement inspirée.


Li Cardelina dont le couple Vincent


Belouga Quartet : la note contemporaine
   


Emmanuelle Rauch dans le sillage de Pablo Casals (Le chant des oiseaux)
  

Des intervenants triés sur le volet pour un hommage multiforme.

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