Les
flammes du solstice d’été ont d’abord brillé, voici plus de 30 ans, sur
le terrain Adivar (à l’emplacement actuel d’Intermarché), puis au bord du
Lez au pied du vieux pont, avant de gagner la haute ville, au pied de la collégiale.
Les deux dernières éditions, en 2014 et
2015, ont déplacé beaucoup de monde.
Elles bousculaient le calendrier mais réunissaient judicieusement la fête de
la musique et le feu de la Saint-Jean.
Or,
cette année, la première a déjà bien eu lieu dans les jardin de la collégiale
avec l’éclatante participation du conservatoire
et le second au même endroit, ce vendredi soir. Résultat : une
affluence divisée par deux, surtout pour cette Saint-Jean qui n’a rassemblé
que quelques inconditionnels et était, bien sûr, préservée par Parlaren.
En
amont, vers 19h, en retrait sur la place de l’Aire, l’Oustau dou Piuei et sa
présidente Marie-Claude Charpentier sauvegardaient leur pique-nique pour
quelques habitués. Suivait un grand vide jusqu’à la tombée du jour. Vers
22h30, en présence du premier adjoint déconcerté Claude Raoux représentant
la Ville, et sous l’œil aguerri de la présidente Annie Vadon, le feu était
allumé par le félibre et documentaliste Jean-Marc Courbet. De hautes flammes
n’ont alors éclairé qu’une mini-ronde de témoins passifs. Aucuns
musiciens ni danseurs ne sont venus déranger cette quiétude, un tantinet
tristounette. La tradition est sauve, mais sans panache. J.
P.
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