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Ville de Bollène -  Conservatoire - Mardi 21 Juin 2016
Esseulée mais royale, la fête de la musique se poursuit !
Le feu de la Saint-Jean ne coïncide plus avec la musique  
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    Vidéo Durée : 12' 15"
Jazz - traditionnel - classique - gospel...
J'ai loupé la première séquence (ensemble harmonique) !
       

Dans le jardin de la collégiale

Quitte à bousculer un peu le calendrier, les deux précédentes moutures, en 2014 et 2015, combinaient astucieusement la fête de la musique et le feu de la Saint-Jean. C’était autant de garanti pour rassembler une foule considérable qui submergeait la collégiale Saint-Martin et ses jardins. Retour au cloisonnement pour ce cru 2016. Trois jours avant la Saint-Jean et son feu salvateur, la musique a festoyé toute seule, comme une grande, en n’impliquant que le conservatoire, sans Parlaren ni l’Oustau dou Piuei, qui font bande à part.

Du coup, ce mardi soir, le public habituel était deux fois moindre. Il n’en restait pas moins une fête superbe que n’ont évidemment pas manquée les habitués, fidèles aux productions du conservatoire. Car c’est l’occasion d’évaluer le meilleur de ce que nous a concocté le corps enseignant musical, durant la saison scolaire, avec la complicité des parents d’élèves (APE).

Avec le concours de l’orchestre du collège Eluard, Valentin Conte et ses deux ensembles harmoniques (cycles 1 et 2) ont ouvert le concert. Ensemble ou séparément, les trois groupes, qui totalisent une soixantaine d’exécutants, ont joué des musiques de films et des airs sud-américains. Un magnifique florilège !

Serge Poleggi et son atelier jazz ont égrainé des standards et arrangements personnels, comme toujours magnifiés par l’égérie du groupe Cathy Salerne qui assure la partie vocale et était particulièrement en forme, ce soir-là.

Patrice Conte et son ensemble traditionnel (instruments et voix) ont diversifié leur répertoire en adaptant du Sidney Bechet, Marc Perrone et des airs créoles et piémontais. Coup de cœur pour Gérard Fayolle, nouvelle voix en solo.

Yvon Durnez et son orchestre de chambre assuraient magnifiquement la partie classique à l’intérieur de saint lieu en jouant Bizet (la farandole de l’Arlésienne) et Rossini (l’ouverture de l’Italienne à Alger). Caroline Maurel et son chœur mixte ont conclu avec « Au gré du vent » et « Dans la plaine », Stabat Mater (Pergolèse) et un négro spiritual.    J. P.