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Une audience attentive.                     Jean-Marc Courbet, Bernard Deschamps et Alain Constantini.
    

Les raisons de se réunir chez Parlaren, à la Maison de la culture provençale, sont toujours édifiantes. Regroupées en une seule, les trois dernières ont fait l’objet d’une cordiale rencontre autour de Jean-Marc Courbet, félibre et responsable du Centre de documentation provençale, en présence de Bernard Deschamps, président de Parlaren en Vaucluso, et du félibre orangeois Alain Constantini qui ont participé au triple exposé.

Premier motif : la 2500^ème question posée aux documentalistes bollénois sur la Provence. Ce chiffre additionne une moyenne de plus de 70 réponses annuelles en 35 ans, satisfaisant les demandeurs de toutes conditions (étudiants, scientifiques, écrivains) de France et du monde entier.

Second motif : les carnets du Ventoux (éditions du Toulourenc, librairie à Brantes), d’où sont extraites les réflexions de La Mamette, représentée par son neveu Robert venu de Pernes-les-Fontaines. Entre autres, avec 70 ans de retard, cette autochtone, septuagénaire ingénue « apprend que le régime de Vichy interdit le pastis et, en représailles, souhaite que le régime du pastis interdise le Vichy. »

Troisième motif, le plus important : la présentation de « L’Ouferto lirico » (L’offrande lyrique) de Rabindranath Tagore (1861-1941), traduit en langue d’Oc par Jean-Marc Courbet, d’après une traduction antérieure de l’anglais en français par André Gide. Il s’agit de « Gitanjali », un recueil de poésies sous forme de dialogues et de louanges adressées à Dieu. Connu sous le surnom de Gurudev, cet auteur mystique indien était aussi compositeur, dramaturge et philosophe. Deux prix Nobel relie Frédéric Mistral (1904) et Rabindranath Tagore (1913).   J. P.