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Parlaren à Bouléno - Tradition - Samedi 20 Septembre 2014
37ème Fête provençale
Le
cri d’amour de la Rampe Tio pour Frédéric Mistral !

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Un contraste saisissant a submergé l’ouverture de la 37ème fête provençale qui, par ailleurs, s’essouffle au fil des ans. L’engagement de Parlaren et de Li Cardelina, associations co-organisatrices, est pourtant persistant. Vaille que vaille, chaque année, a été maintenue une rencontre pérenne un dimanche de septembre, comme en témoignera un second volet.

Samedi soir à la salle Brassens, la Compagnie « La Rampe Tio » est donc passée par là. Calée sur le centenaire de la mort du grand poète provençal, elle nous proposait « Mistral, tout ou rien », un spectacle créé en 2004 à la demande du Félibrige qui frappait à la bonne porte. Ignorants et dubitatifs, nous craignions une évocation supplémentaire, s’ajoutant à tant d’autres et forçant notre estime. Or une formule cabaret, poétique et bien musclée, transcende tout.

Avec un minimum d’accessoires et un décor mobile astucieux, trois chansonniers s’accompagnant d’un piano nous ont tenus en haleine de bout en bout. Point de farandole tutu panpan ni de falbalas provençaux. Mais des créations graphiques et un support musical décalés. Et cela marche ! En cinq tableaux vivants, teintés d’une douce ironie, ont défilé la vie et l’œuvre du protecteur hors norme de la culture occitane et provençale, avec des étapes clés dont Mireille, les trésors du Félibrige, le poème du Rhône, le Prix Nobel de littérature…

Bruno Cécillon, membre du trio novateur, nous a fait cette confidence qui rejoint notre propre constat : « Frédéric Mistral est pour nous une redécouverte au-delà d’un a priori négatif trop répandu. »


Gilles Buonomo, Bruno Cécillon et Emmanuel Valeur : un dépoussiérage drôle et mordant.  
   
   
 

   

 
Un énorme succès qui ouvre les yeux d’un public reconquis.  
  
 
Bruno Cécillon : « Frédéric Mistral est pour nous une redécouverte au-delà d’un a priori négatif trop répandu. »

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