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Bollène
Tradition

La tradition s’étire durablement grâce à Parlaren  
La musique "universelle" supplée les mots en "lengo nostro" qui échappent aux novices

Vendredi
1er Mars 2013

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Jean-Marc Courbet ouvre la veillée et tient aussi un stand.                       Annie Vadon intègre la chorale.
Tout (ou presque) s'exprime dans la langue de Mistral. Tant pis pour ceux qui pataugent dans celle de Molière ! 
Impossible de nommer tous les conteurs (ci-dessous) ni ce qu'ils disent. Je ne les connais pas tous...
       

Que deviendrait la tradition sans Parlaren ? Deux principaux carrefours annuels sauvent les meubles et rassemblent les inconditionnels : une veillée et une fête, toutes deux provençales. La première devance de peu le printemps. La seconde annonce la rentrée automnale. Ce diptyque en est à sa 36ème édition. C’est dire sa ténacité, entretenue par Annie Vadon, présidente émérite, et Jean-Marc Courbet, documentaliste et majoral du Félibrige ! 

Samedi soir, donc, la veillée provençale réunissait près de 150 convives, dont Madame le maire, plusieurs de ses adjoints et son époux député, Jacques Bompard. L’aile politiquement opposée égrainait aussi ses représentants parmi les tablées. Cet équilibre baigne dans une cordialité palpable, autour d’un buffet froid fait maison.

Un hic subsiste pour qui n’use pas couramment de la langue de Mistral. Les contes, poèmes galéjades et chansons sont exprimés en provençal, à quelques exceptions près, dont cet extrait savoureux (quoique hors sujet) de « Véronique » (opérette d’André Messager) ou « La cartonnière de Valréas » (par une ancienne employée de cartonnerie). Citons aussi l’effort de Claude Raoux, qui a conté en provençal l’histoire de Geoffroy, seigneur de Bauzon, défiguré par une blessure sur la joue gauche, mais qu’un peintre s’efforça de rendre beau en captant son meilleur profil.

Moralité : observons toujours le meilleur angle. Les tambourinaires et la chorale de Parlaren, compris de tous, rallient heureusement l’auditoire. Au final, chantée debout, la « Coupo Santo » entérine durablement la tradition.


Madame le Maire déchiffre du provençal...            Claudius aussi....      Cunégonde suit comme elle peut...
  

Claude Raoux conte l’histoire de Geoffroy (en langue d'Oc !)             Une cartonnière de Valréas chante son histoire.
    
La tablée des élus... Provence oblige !                      
    
La chorale de Parlaren dirigée par Michel Monnier

Cette mandoline n'est pas très provençale...                      "Véronique" d'André Messager... encore moins ! 
    
         La relève est là...   Les tambourinaires ont enrôlé un jeune musicien.
                   

Meszigues est bien là, un peu paumé...  mais requinqué par le charisme de Cunégonde d'Aboléna !

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