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Ville
de Mondragon |
Confinement (suite) Laissez-vous mener en bateau... sur les eaux douces, saumâtres et salées du monde ! Voir précédent volet |
Dimanche 12 Avril 2020 |
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A vrai dire, dans quels pays les touristes ne naviguent-t-il pas ? Les agences de voyages se plaisent, c'est le cas de le dire, à les mener en bateau. Ça les soustrait momentanément des pesanteurs terrestres, des longs trajets en bus d'une étape à l'autre, des visites de musées et monuments officielles et autres diktats bienséants pour touristes intellos. Larguer les amarres et filer sur l'eau est une délivrance momentanée. A ceci près que, selon la grosseur du bateau, on embarque toujours le protocole.
C'est le cas pour ces énormes ferry-boats à plusieurs étages avec chambres individuelles, galerie marchande, restaurant, salle de spectacle, coiffeur, manucure, etc. Dans le genre, la traversée vers l'Irlande à bord du Saint-Patrick vaut son pesant de mondanités.
Ma croisière sur le Nil s'est aussi déroulée sur une énorme embarcation : un bijou flottant, pourvu de toutes les commodités avec mini-suites individuelles et salles communes ornées de dorures, buffets plantureux, danses du ventre, escales et visites de temples : Philae, Abydos, Louqsor, etc. Puis Abou Simbel (option accessible par avion). Là, on oublie le protocole. J'ai pleuré devant l'ineffable beauté des trésors antiques d'Egypte !
Les bateaux de taille moyenne répondent plus aisément aux âmes sensibles. S'ils ont des voiles, c'est magnifique. Toujours sur le Nil, je me rappelle ces glissades en Felouque sur le fleuve, bordé de bougainvillées roses géants, peuplés de gros oiseaux blancs moqueurs se gaussant des touristes par des caquètements stridents... Affabulé-je ? Non : l'image est trop forte ! Puis il y eu ce safari-baleines en goélette sur l'embouchure du Saint-Laurent. Je n'ai réussi qu'à filmer l'apparition fugitive d'un cétacé. En revanche, cette virée s'inscrit dans l'un de mes plus beaux voyages, dans l'est canadien !
Les rafiots de taille réduite tirent paradoxalement leur épingle du jeu par leur inconfort. Seuls quelques passagers les occupent, sur un radeau souvent rudimentaire, mais propice à les maintenir proches des curiosités visitées. On oublie vite le tangage et le siège en bois pour voguer entre les îles grecques du Péloponnèse ou celles de l'archipel écossais, pour s'immiscer entre des gorges profondes du Colorado ou du Mexique (dont les noms m'échappent), ou encore pour frôler des varans dans les marais fleuris de nénuphars du Sri Lanka.
Toutes tailles confondues, ne sont pas mal non plus les gondoles à Venise, Les repas musicaux sur l'eau à Xochimilco (Mexico), l'hydroglisseur sur la Neva, l'embarcation humide au ras des Chutes du Niagara et même le paquebot bidon de Disneyland (l'original à Los Angeles). J. P.
P. S. L'illustration de mes textes est forcément succincte. D'abord parce que mon butin d'images est un trop volumineux labyrinthe, ensuite parce qu'une grande partie est actuellement inaccessible. Tournée en vidéo 8mm avant les années 2000, je ne peux plus la lire avec le matériel requis aujourd'hui en panne (magnétoscope ou caméscope) et techniquement dépassé. Les réparations sont hasardeuses. Mais il faut impérativement un lecteur vidéo 8 pour lire les cassettes correspondantes. On n'en trouvait plus... jusqu'à celui que je viens de dégoter d'occasion sur Coogle ! Je l'attends... Vont ainsi rejaillir des documents variés : Egypte, Mexique, Cap Nord, Inde du Nord, Tyrol, Martinique, etc ... De quoi alimenter un confinement infini !
Safari baleines sur le Saint-Laurent
(1989)
Safari baleines
(cliquer dessus)
(Safari en fin de séquence)
Repas musical sur l'eau à Xochimilco près de Mexico (1996)
Mexico 1996 (11' 30")
(cliquer dessus)
(Xochimilco en fin de séquence)
Xochimilco