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Ville de 
Mondragon		 Confinement (suite)
Des trains de tous acabits au Sri Lamka,
 en Inde du Nord, Lombardie ou Californie ! 
 Voir précédent volet		 Vendredi
10 Avril 2020
    

    
Confiné ? 
Quelle blague !

C'est reparti pour ce que j'appelle une tournée verticale. L'escapade horizontale, c'est-à-dire géographiquement et physiquement étalée sur le globe, étant interdite par les actuels sévices dus au coronavirus. Verticale, donc, devient la balade, mentalement illimitée mais s'opérant sur place, circonscrite dans le périmètre autorisé. En l'occurrence ma tour d'ivoire, sise rue Emile Zola, qui regorge d'horizons divers, via mondragon-plus.com.   


Le train du Sri Lanka

Après les routes (voir hier), voici donc les trains. La simple vue d'une voie ferrée me met du vague à l'âme. Des rails rouillés, un quai de gare abandonnée, un pissenlit fleuri sur le ballast me chavirent carrément. J'ai subi ces tendres divagations dans la toute proche périphérie de la gare de Bollène-la-Croisière (voir page), où des tronçons de ligne sont envahis par du fol avoine (je baptise ainsi les hautes herbes qui enjolivent librement les chemins). Mais le grand axe Paris-Marseille garde son rail bien luisant. La partie centrale du quai reste entretenue. Je me plais à dire que je l'ai, entre autres, foulée pour aller... à Pékin. Ce n'était pas direct, évidemment ! Plus couramment, je prends régulièrement le train pour Grenoble et rejoindre mon ami et compagnon de voyage, Michel. 

Des trains, j'en ai vu et pris de tous acabits. En Egypte, cela cahote dans le désert sur des lignes tordues qui vous mènent à Louqsor avec 6 heures de retard. En Lombardie, le noeud ferroviaire concentre des retards tout aussi prévisibles qui rendent incertains la correspondance pour Venise. En Ecosse (ou Irlande, je ne sais plus), une ltgne borde la mer par intermittence et, entre temps, fait mine d'intégrer le centre du pays, ce qui taraude le voyageur craignant de manquer son embarquement imminent sur un ferry-boat. En Inde du Nord, des wagons volumineux alignent des rangées de 5 voyageurs (contre 4 chez nous). Au Sri Lanka, la vigilance des gardes, en gare de Colombo, a gentiment fait mine d'ignorer la désobéissance du touriste (Meszignes) qui filmait subrepticement. 

Le tramway est aussi une sorte de train. Mention spéciale pour celui de San Francisco qui gravit et descend gaillardement la colline sur laquelle est bâtie la ville. Un plaisir intense !

Et puis en France, quelque part en Normandie (je crois), il y a eu ces vaches, dont seules les têtes émergeaient d'une brume tassée au raz de la prairie, qui, dans la lumière rasante du soleil, regardaient passer le train... Une vision idyllique que j'emporterai au tombeau.     J. P.

 

Le train à destination de Colombo (1998)


         

     

   

Des courants de sympathie en gare de Colombo
     

Le train du Sri Lanka
                    
Le tramway de San Francisco (1991)
    
        
       
      
   

    
 
     

Sur la colline de San Francisco

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