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 Episode précédent       Le malade imaginaire (2016)
  

Depuis l’an dernier, succédant à celle de Daniel Dancourt qui a honoré les Polymusicales bollénoises de 2008 à 2015, la Compagnie du Vers Galant a pris la relève dans le registre théâtral. Nous découvrions alors avec bonheur une troupe rompue aux grands classiques, basée à Neuilly-sur-Seine, très à l’aise chez Molière et son Malade imaginaire. Encouragée par le succès, Sandrine Poskai, metteur en scène et comédienne, nous confiait : « Nous sommes ravis d’un tel accueil et, si la Ville l’envisage, nous souhaiterions revenir jouer à Bollène.»

C’est donc chose faite. L’ère du Vers Galant est en marche. Toujours chez Molière, elle s’est poursuivie ce mercredi soir avec « Le médecin malgré lui ». D’un malade à l’autre, la verve d’une farce tricentenaire délecte toujours les amateurs du genre. Fidélisés par une programmation habile, qui ne néglige pas le théâtre, ils sont venus nombreux et ont fait le plein de la cour Florence Forns, second lieu sélectif du festival d’été, en retrait du podium fracassant qui longe l’hôtel de ville et amasse les foules.

Les fameux coups de bâton, destinés à venger l’épouse d’un mari ivrogne, contraint de se déclarer médecin malgré lui, nous amusent encore. A condition d’une actualisation du répertoire. Le Vers Galant s’y prête fort bien et s’emploie à rendre attractifs pour tous de grands classiques. Un second morceau de choix est imminent, puisé chez Eugène Labiche, « Embrasons-nous, Folleville », un vaudeville désopilant, proposé dans la cour Florence Forns le samedi 22 juillet à 21h30. A suivre…   J. P.