Accueil   Reportages  Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique      Archives     Voyages     Contact     

Ville de Bollène - Festival d'été - Mardi 26 Juillet 2016
Molière et son Malade imaginaire ovationnés aux Polymusicales
Le Vers Galant avait la lourde tâche de succéder à la Compagnie Daniel Dancourt  

 Episode précédent        Daniel Dancourt
  


Sandrine Posckai, metteur
en scène et comédienne

Voici tout juste un an, après l’ultime rôle du mari dans « Une femme fidèle » d’après Victorien Sardou et Henry Becque, Daniel Dancourt faisait ses adieux à la scène aux Polymusicales bollénoises. D’où le serrement de cœur d’un public fidélisé depuis 2008, habitué chaque été par des morceaux de choix, puisés par la Compagnie Dancourt chez Molière, Shakespeare, Musset, Courteline, Racine et tant d’autres.

Le créneau théâtre, jusque-là réservé au festival d’été, allait-il disparaître ? Evidemment non ! Avare d’explications, pour l’édition 2016, la Ville a toutefois simplement annoncé « Le malade imaginaire » par la Compagnie parisienne du Vers Galant. Pourquoi pas ? Nous avions tout de même un peu la trouille. N’y perdrions-nous pas au change ? Eh bien non !

D’une excellente facture, et même d’une consistance inespérée durant plus de deux heures ininterrompues, la dernière comédie écrite par Molière trouve ici toute l’ironie requise : une farce dénonçant l’obsession de la maladie et le pouvoir des médecins, avec un veuf remarié à une épouse cupide, une fille rebelle soutenue par une servante avisée qui déjoue les plans d’un mariage forcé, etc.


Des comédiens rompus aux grands classiques qu’ils rendent accessibles à tous.

         

     

Un large répertoire

Les amateurs du genre connaissent ce grand classique, proposé ici par une dizaine de comédiens qui en comporte deux ou trois ayant joué chez Daniel Dancourt. Au Vers Galant, son homologue féminin n’est autre que Sandrine Posckai, metteur en scène et comédienne (dans le rôle de Toinette), qui nous a courtoisement confirmé en coulisses : « Nous sommes basés à Neuilly-sur-Seine, près de Paris, et nous privilégions les textes classiques, destinés aux enfants et à tous les publics. » Ancrés sur Molière, via les cours Simon et Raymond Girard, les comédiens sont tout aussi à l’aise chez Racine, Feydeau, La Fontaine ou dans le genre déjanté Slapstick.

C’est de bon augure pour le festival de Bollène, comme l’envisage Jacqueline Morel, déléguée culturelle présente au spectacle, tout à fait disposée, pour l’édition 2017, à favoriser le retour de la troupe qui ne demande que cela. L’ère du Vers Galant est en marche !  J. P.

         

 
La cour Florence Forns a fait le plein d’amateurs de théâtre nombreux à Bollène.

Haut de page