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 Comité  des fêtes - Samedi 28 mai 2011
- Volet n° 3 -

Les moines pervers
Leurs lointains modèles monastiques nous enseignent l'indulgence. Sacrilèges ? 
Mieux vaut en rire ! C'est un défouloir au coeur des joyeusetés
du Drac ! 

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Cette belle brochette d'ecclésiastiques n'a rien de commun avec la liturgie, telle qu'on la pratique à Bollène (voir les rogations).

   

Rien à voir avec un quelconque sacerdoce, sinon celui d’une ébriété résolue, destinée à stimuler la fête. Des voix prudes hasardent, ici et là, quelques réticences. Mais que peuvent-elles contre pareille déferlante ?

Un regard au premier degré n’est pas charitable. Le brut de décoffrage ne donne pas vraiment dans la finesse. 

De lointains modèles, vraiment monastiques ceux-là, nous enseignent la charité. D’où la nécessité d’une observation au second degré.

Ces drôles de chanoines sont le jouet d’une autre liturgie qui les déverse sur le bitume. Là où le Malin se substitue à Dieu. L’office devient alors un défouloir. 

On peut y voir une forme d’exorcisme. Une tentative désespérée de s’élever au-dessus de conditions impies telles que celles de l’abbé Tonnière, l’abbé Canne, l’abbé Tise, l’abbé Gonia, l’abbé Chamel, etc.

Est-ce un sacrilège ? Finalement, non. La dérision l’emporte. Fût-il gras, le rire crève les boursouflures. Car ces faux moines sont aussi de vrais citoyens qui, à leur manière, pourvoient à la Légende du Dragon.  

Le prêche vaut son pesant de salacités... Mais l'excessif n'est-il pas dérisoire ? Alors, pardonnons ! 

   

La tête dans les étoiles, il porte sa croix en bandoulière...            Ils s'abreuvent au vin de messe frelaté du Drac...  

Sont-ce là des jeux blasphématoires ? Je doute qu’ils se posent la question. Je le fais pour eux, avec indulgence
et pas mal de délectation. Car ce sont aussi là des sujets excitants pour le chroniqueur de Mondragon-plus.com !

L'abbé Tonnière est à l'apogée de son exercice qui (dé)sacralise le défilé.
Ce n'est qu'une fois l'an, par une nuit de mai carnavalo-traditionnalesque... Amen ! 

On peut cependant invoquer la colère du ciel, telle que l'ont imaginée les artistes, au temps 
où les populations illettrées n'avaient pour lecture que les images de tableaux de maîtres (voir ci-dessous).

La chute des anges rebelles par Bruegel l'Ancien  (1562)

                                                                                                                        A suivre...
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