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Paroisse de Bollène Des rogations particulièrement significatives 
à la chapelle Saint-Ariès
Lundi 30 mai 2011

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Un rituel liturgique réactualisé par M. le curé, en osmose avec le saint lieu.

  

Une foi inébranlable et un sens inné de l’esthétique distinguent, une fois de plus, cet épisode liturgique, proposé à l’occasion des rogations par M. le curé, assisté du diacre Guy Humbel. La prière a pour cadre la chapelle romane Saint-Ariès, nichée à l’écart de la ville sur un piton du quartier de l’étang.

Le cadre bucolique et un panorama sur les cultures de la vallée siéent particulièrement à l’illustration des rogations qui consistent à quérir auprès de Dieu un climat favorable et une protection contre les calamités agricoles.

Genèse. En Gaule, au 5ème siècle au bord du Rhône, l’église de Vienne abrite l’évêque Saint Mamert qui, devant la sécheresse désolant alors la province, s’est vu contraint d'exhorter ses ouailles par trois jours d’expiation avec des œuvres de pénitence et une procession psalmodiant des psaumes à travers champs. Interpellée, l’Eglise institutionnalisera le pieux événement. Les rogations s’étendent en Occident. Rome les adopte au 8ème siècle sous le pontificat de Léon III.

A Bollène, tout s’est concentré dans et devant la chapelle Saint-Ariès, lieu prédestiné, remis en lumière par les journées du patrimoine, et propriété de Henri Romann, aimablement mis à disposition par son hôtesse, Georgette Romann. Marie-Claude Bompard, maire, honorait l’assistance, particulièrement recueillie.

  

La chapelle est obligeamment ouverte par Georgette Romann, hôtesse (à droite en blanc), qui accueille les visiteurs.

  
Panorama sur la vallée au sortir de la chapelle, située sur un piton du quartier de l'Etang.

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