Accueil   Reportages   Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique    Archives    Voyages   Contact        

Ville de Bollène - Mercredi 18 Juin 2014 - Patrimoine
Restauration de Notre-Dame de Bonne Espérance 
du village troglodytique de Barry
 
    Episodes précédents 

  
Inauguration suivie d’un vin d’honneur, en présence des élus, de l’architecte
en chef des Monuments historiques, des artisans et d’une foule admirative.
 
  

Au terme d’une grimpette escarpée sur la colline de Barry, dont le dernier kilomètre se parcourt à pied, voici Notre-Dame de Bonne Espérance, une chapelle qui fait partie intégrante du village troglodytique. Ce mercredi soir, sa récente rénovation vient d’être présentée au public, en présence des élus et d’une foule admirative.

Claude Raoux, premier adjoint, a donné le ton : « Du haut de cette falaise, deux mille ans vous contemplent. Nos aïeux ligures et celtes ont trouvé dans l’antique Aeria un lieu de vie unique d’une rare harmonie. La situation dominante sur les vallées du Rhône et du Lauzon a vu passer moult peuplades. » Trente foyers auraient vécu là. Au XVIIe siècle, succédant aux ruines de celle de Saint-Didier, est construite l’actuelle chapelle, qui dépendra de l’église de Saint-Pierre, avant d’être pillée et brûlée en 1912, puis restaurée un siècle plus tard.  

Première étape d’un chantier pharaonique  

Didier Repellin, architecte en chef des Monuments historiques, était présent. Il a rappelé « son coup de cœur pour Barry qui témoigne d’une osmose entre l’habitat et la nature, et d’une maîtrise de l’utilisation de l’eau rare. » Ses louanges débordent sur le travail des artisans qui, aujourd’hui, « ont œuvré en y mettant tout leur cœur. » Marie-Claude Bompard, maire, « a souligné l’importance des richesses patrimoniales de Bollène, qui sont à la fois les racines et l’avenir des populations, mais nécessitent des efforts financiers. »

Il faut donc du temps, de l’argent et des aides de l’état. Après la restauration de la collégiale Saint-Martin, étalée sur quatre ans pour un coût global de 1,5 millions d’euros, s’esquisse le chantier de Barry, estimé à 2,8 millions d’euros en 2013, et dont émerge ici une première réalisation avec cette chapelle restaurée pour une coût de 160 000 €.

Invité à y célébrer d’éventuels offices, M. le curé  « a évoqué son accès difficile pour les paroissiens âgés. » S’y ajoutent l’instabilité d’une falaise et un arrêté municipal déconseillant depuis 2009 les visites du site troglodytique. C’est donc ici le premier épisode d’une saga patrimoniale en perspective, où l’association de défense Barry Aeria attend par ailleurs le feu vert pour reprendre du service.  A suivre…

 
A quand la célébration d'offices ? M. le curé évoque l'accès difficile du saint lieu...
  
 
A proximité de la chapelle, s'étendent les vestiges du village troglodytique.
  
 

Haut de page