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Patrimoine
Ville de Bollène

Enfin une valorisation crédible 
pour le site troglodytique de Barry !  

Mercredi
3 juin 2013

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Tout et son contraire a déjà été dit sur le site de Barry, longtemps considéré comme un joyau patrimonial, mais aussi un inextricable imbroglio juridique et foncier, auquel se sont cependant attelés les « Amis de Barry » dans les années 80-90, puis l’association Barry Aeria depuis les années 2000. Ces approches approximatives sont révolues.

Mercredi soir à l’hôtel de ville, Marie-Claude Bompard, maire, Claude Raoux, adjoint au patrimoine, et Georgette Simon, du service patrimoine, ont tenu une conférence de presse qui relève enfin le défi : la valorisation, la mise en sécurité et l’aménagement du site troglodytique de Barry. 

Divisée par plusieurs choix, dont celui de l’actuelle restauration de la collégiale Saint-Martin, Madame le maire adhère à ce constat : « L’histoire et la situation du site de Barry présentent des atouts majeurs pour le développement des territoires, or il est fermé au public depuis 2009 à cause de l’instabilité d’une falaise qui met en péril le village troglodytique. »

En 1980 sont émis des décrets d’inscription et de classement. En 2009, un arrêté municipal interdit l’accès du site. Sur le conseil d’un avocat, ont été recensés 41 propriétaires de parcelles. Une consultation a été lancée auprès des entreprises géotechniciennes.

Une harmonie entre habitat et nature

Avec l’accord de la DREAL (Direction régionale équipement aménagement et logement), la Ville a retenu l’entreprise IMS RN qui, en 2009 et 2010, a sondé le site et répertorié des risques selon cinq niveaux de gravité, comme l’a expliqué son représentant Laurent Muquet. Deux études complémentaires ont suivi. La première porte sur le bâti. Elle a été effectuée par le cabinet de Didier Repellin, architecte en chef des Monuments historiques, accompagné de ses bras droits Sixte Doussan et Sabine Van Den Hove.


De gauche à droite :Sixte Doussin, Georgette Simon, Didier Repellin, 
Marie-Claude Bompard, Claude Raoux, Sabine Van Den Hove, Laurent Muquet.
   

Tous trois ont, en substance, « avoué leur coup de foudre pour Barry qui témoigne d’une parfaite harmonie entre l’habitat et la nature, en fonction d’une rare maîtrise quant à l’utilisation de l’eau durant plusieurs dizaines de siècles. »

La seconde étude, confiée à IMS RN, concerne l’incidence des travaux envisagés sur le paysage, la faune et la flore. Le tout a été supervisé par une expertise du cabinet de Thierry Baubet, géomètre. D’où un relevé topographique pointu, comme jamais Barry n’en avait connu.

Les données recueillies seront soumises à la Commission des sites de la Préfecture qui émettra un avis, à son tour soumis à celui du Ministère de l’environnement, aménagement et logement. Le coût global des diagnostics et études est estimé à 48 049,30 € et celui des travaux envisagés à 2,8 millions d’€.