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Mondragon
Comité des fêtes
Gens d’ici
L’inénarrable ascension de Bénédicte Bousquet
Un on man show désopilant dans la lignée de Florence Foresti
Vendredi
3 Février 2017

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Bénédicte Bousquet (l'invitée chic et choc)

Surpris par l’ampleur du phénomène, le Comité des fêtes avoue : « Nous n’avons pas si souvent l’occasion de faire le plein de cette façon-là ! » Ce vendredi soir, la salle des fêtes de Mondragon était donc comble. Pour deux raisons : l’avènement d’une bombe comique dans la lignée de Florence Foresti et la subite ascension d’une compatriote dans le monde du spectacle.

Car Bénédicte Bousquet réside à Mondragon. Tout est allé si vite que nous n’avions encore rien remarqué. Drôle et avenante à souhait, avant d’entrer en scène, elle s’est laisser cuisiner et nous a mis au parfum : « Je suis maîtresse d’école depuis vingt ans et j’enseigne aujourd’hui à la maternelle à Orange. Je fais beaucoup rire mon entourage. Les collègues m’ont dit : écris-nous des sketches. J’en ai donc écrit sur l’école, les enfants, les parents et moi-même en tant que maîtresse et maman. »

En 2015, de premiers one man shows sont ainsi nés et ont été joués à l’école en fin d’année. Un vrai spectacle, nommé « D’école et moi », a fini par éclore. Le bouche à oreille a fonctionné et sorti l’artiste du simple cadre scolaire. Elle a d’abord fait le plein d’une salle privée à Orange.


Céline Ros (Comité des fêtes)

Un talent évident

Puis, en juillet 2016, elle a été choisie pour participer à la création du festival « Morières du rire », avant d’être repérée par Avignon où, en marge du off, un théâtre l’a engagée. Depuis, elle participe à des spectacles sur Avignon et Nîmes. Elle vient de faire un tabac à Lagarde-Paréol, puis un autre à Mondragon… Bref, c’est la spirale !

Dépassée par le crescendo, elle s’interroge : « Je ne suis qu’amateur et ne pensais pas en faire mon métier. Un pro m’a cependant dit récemment que j’ai un talent évident, qu’il faut travailler. » Effectivement, au profit du texte, des petits problèmes d’élocution, de sono, d’intelligibilité restent peut-être à régler. Mais les situations sont sauves, grâce à la mise en scène et aux mimiques appropriées. « Je n’ai rien appris, tout est vrai, c’est tout simplement moi ! », explique Bénédicte Bousquet. C’est bien là une valeur sûre. Foresti n’a qu’à bien se tenir !              J. P.  

              

 

Les Mondragonnais ont ovationné une des leurs qui passe la rampe.

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