Deux
jours durant, le village s’est offert une immersion dans des rythmes et des
couleurs du monde. Mitonnée par le Comité des fêtes, cette virée automnale
était la 21ème du genre. Cette option tentaculaire a déjà ratissé
tout l’Hexagone par tranches régionales, puis des pays du globe. Ainsi vont
les rencontres des musiques et saveurs de terroirs, axées cette année sur le
Brésil.
L’organisation
aménage une enclave dépaysante. Une animation découverte est ouverte aux
enfants de l’école Jean Moulin. Des stages accélérés initient les adultes
aux percussions et aux danses. Le tout converge vers la salle des fêtes, baignée
dans une dominante verte et jaune, symbolisant le drapeau brésilien. Les murs
regorgent de décorations. Des palmiers surplombent la buvette.
Voilà
pour le dispositif qui porte sur deux soirées, façon cabaret exotique. Celle
du vendredi fait difficilement le plein et n’est, somme toute, qu’une mise
en bouche. Cependant, la Batucada Oumpack s’y est montrée très énergisante.
Le groupe Bom Tempo, aussi. La soirée du samedi déplace toujours plus de
monde. Un repas typique aiguillonnait les papilles. Les flonflons subversifs étaient
à leur paroxysme. Samba, reggae et funk se réclamaient d’une énergie
positive. Après une démonstration flamboyante de Capoeira, le spectacle
carnavalesque Ganga Zumba a enrôlé le public dans un bal débridé.
J. P.