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Un chouia d'histoire

plus un zeste d'économie

Connaissez-vous Mondragon ?
Tout dépend
Quelques curiosités
Fiche signalétique

Fatalement, les regards se portent sur le château ou ce qu’il en reste. Ses origines sont floues. 

Etienne de Smet, alors propriétaire et historien local, publie un ouvrage (1977) et réfute l’existence supposée d’un premier fort en bois 
(IXe siècle).

Il s'agirait plutôt d'un "castrum" (XIIe siècle) qui ne domine la vallée que de 70 mètres. 

A son époque, il est ironiquement nommé "château de la plaine" par les seigneurs rivaux d'alentour.

 

 

Ce donjon fait alors partie d'une ligne de défense sur la rive gauche du Rhône qui associe Tarascon, Mornas, Mondragon, Donzère et Montélimar. 

Il fait face aux châteaux royaux de la rive droite 
à Beaucaire, Villeneuve-les-Avignon, 
Le Teil et Rochemaure.

La Renaissance délaisse la plupart de ces forteresses. Les demeures seigneuriales deviennent des postes militaires. Justice y est rendue. 

A Mondragon, jusqu’au XVIIIe siècle, on y incarcère indifféremment les délinquants ordinaires et gens illustres au gré des passions politiques ou religieuses.

Un zeste d'économie

Vers 35 avant J.C. les Romains plantent des vignes sur la colline de Mondragon. La production ne s'y développe vraiment qu'aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le vignoble est classé AOC en 1957, puis Côtes-du-Rhône village en 1983.

Une vocation arboricole (pommes, poires, pêches, kiwis) occupe la plaine et la rive du Rhône. L'agriculture s'y développe aussi (céréales, oléagineux, légumes).

Ces destinées englobent l'artisanat. Elles sont chamboulées par le chantier pharaonique du canal de Donzère-Mondragon (1947-1952) qui engloutit partiellement l'agriculture, absorbe la main d'oeuvre, tandis que croît la population.

 D'autres grands chantiers (Marcoule, complexe nucléaire du Tricastin) détourneront encore quelques vocations rurales.

Des hypermarchés (à Bollène) concurrencent encore quelques boutiques dont deux épiceries, trois boulangeries, une boucherie. Plus un marché hebdomadaire (mardi) et une foire annuelle (mars).

 

Citons encore trois entités du terroir actuellement en activité : le caveau Brun Hupay (Côtes-du-Rhône), le Moulin des Rosières (confitures et sirops) et le GAEC des Fumades (fromages de chèvre).

 

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