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Ville de Mondragon - Mercredi 11 Novembre 2020
Reconfinement 6
Les maux filtrent au fil des siècles, les visages se masquent,
gare aux faux-cul ! Une marquise vole à notre secours.

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Madame de Sévigné (1626-1696)
Si fait, c'est bien elle. Figurez-vous que, depuis Paris, alle écrit à sa fille, sise au Château de Grignan, et lui envoie des masques, censés la protéger d'un fléau qui se propage...!

Chers confinés, 

L'actuelle pandémie parsème dans nos rues une gent  à demi-masquée jusqu'au ras des yeux. Elle n'est plus à même de sourire. Ou peut-être le fait-elle quand même ? Mais on ne le voit pas. Un bout de chiffon leur camoufle le bas de la figure. Seul l'oeil, pas forcément en adéquation, se charge de traduire une émotion.

La distanciation entre les individus n'arrange rien. Ceux qui, d'ordinaire, vous étreignent et vous couvrent de bises, aujourd'hui se cantonnent dans une raideur citoyenne qui respecte les gestes barrières. Cette froidure apparente peut aussi tromper son monde. Les indifférents, malappris et autres misanthropes y trouvent une attitude idéale qui les dispense d'effusions inutiles. 

Bref, qui côtoyons-nous au juste ? 

Comment vais-je poursuivre ce préambule un tantinet littéraire ? Je m'immisce volontiers dans l'actualité. Ce 11 Novembre, je sors effectivement des cérémonies consacrées à l'Armistice, à  Mondragon et Bollène. Cette fois-ci, tout en restant dans le contexte d'une épidémie, je remonte le temps. Notre région a bien connu le choléra de 1850 et, surtout, la peste de 1720 (qui a épargné Mondragon et aurait justifié le pèlerinage à Notre-ame des Plans). 

René Roche (sorte de relation presse et informateur inspiré) remonte plus haut, à la fin du XVIIème siècle et m'envoie ce communiqué qui montre bien que l'histoire et ses maux se répètent : 

Comme c'est bizarre...  C'était il y a 333 ans !
Lettre de Madame de Sévigné à sa fille Pauline de Grignan 
le jeudi 30 Avril 1687.
 



La marquise de Sévigné au Château de Grigngn
  

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