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Ville de Mondragon - Lundi 9 Novembre 2020
Reconfinement 5
Que pèse un jour confiné face à l'appel du 18 Juin ?

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Chers confinés, 

On célèbre aujourd'hui le Grand Charles, disparu voici tout juste 50 ans. J'ose cependant me pencher sur les tributations dérisoires d'une journée confinée... 

A raison d'un billet d'humeur par jour, depuis le début du reconfinement, ce numéro 5 devrait être le 10 ou 11ème du genre. Mais la verve d'un confiné n'est pas forcément abondante. La mienne est court-circuitée par l'inactivité associative qui, d'ordinaire, pourvoit à mes articles presse journaliers (pour La Provence). 

Un billet tous les deux jours... Serait-ce donc possible ? Pour dire quoi ? Qu'extirper de fracassant dans le menu courant du célibataire confiné que je suis ? L'inactivité forcée ramollit l'esprit d'entreprise. 

Le lève-tôt que je croyais être prend son p'tit-déj à 10 heures (quelle honte !). Je monte au 2ème étage (je vis sur trois niveaux), pénètre l'officine ordinateur-télé, consulte mes mails, parcours la presse, etc. A midi je redescends dans la cuisine, bouffe vite fait mon rata (aujourd'hui tripes à la mode de Caen), puis remonte là-haut pour le journal télé de Jean-Pierre Pernod. 

Le canapé est aussi propice à la sieste. J'y roupille à moitié devant d'éventuels téléfilms (ceux de TFI et M6 en début d'après-midi sont tartignolesques et ne valent pas les films de TPS ou OCS). Un bol d'air frais va désembrumer tout ça. 

Je coche la 6ème case de mon attestation de sortie dérogatoire, descends au rez-de-chaussée (garage), enfourche mon vélo (électrique car j'ai 30 ans que dans ma tête) et me régénère les neurones avec mon kilomètre revivifiant autorisé côté plaine (j'évite momentanément de franchir le canal). Dans la proche périphérie du centre ville, je croise immanquablement Marlène et Micheline qui font la même chose que moi (à pied). 

Voilà donc la journée du confiné discipliné que concluent le petit en-cas du soir (yaourt-fruit), la télé (infos+ cinéma), une douche bien chaude, un verre d'eau gazeuse bien fraîche aux agrumes, un lit douillet, un sommeil réparateur... quoique assez agité !

D'abracadabrantes aventures m'écartèlent entre San Francisco et Pékin (j'ai beucoup voyagé), via la ferme de l'Ile-Vieille et la Collégiale Saint-Martin (réminiscences journalistiques) en passant par Grenoble et Les Assions en Ardèche (mes breaks affectifs)... Ce sont là mes sagas nocturnes... Je rêve beaucoup... Pas vous ?

Mais voici le réveil matinal, l'inéluctable réalité, un nouveau jour confiné... Youpi !        

                                                                                                               A suivre...          J. P.

Pour trancher sur mes miteux états d'âmes, 
j'ai opté pour l'auguste événement de ce jour :
le cinquantenaire de la dispariion de Charles de Gaulle (1890-1970)

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