Pour
autant, les résultats aléatoires varient à l’infini et
n’aboutissent qu’à des pièces uniques. Quinze générations de
potiers sont restées fidèles à la tradition. Influencés, le monde
occidental et l’ère contemporaine ont quelque peu dévié la
trajectoire et fabriqué autre chose que des bols à thé.
C’est
le cas à Mondragon où, toutefois, restent incontournables les phases
initiales : modelage, émaillage (avec des ingrédients incolores
indiquant approximativement la couleur), cuisson, enfumage dans la
sciure (pour l’obtention des tons sombres dans les craquelures),
lavage et brossage.
De bout
en bout, nous avons assisté à ces étapes passionnantes, entrecoupées
d’un pique-nique et d’une bonne dose d’émotions, suscitées par
les découvertes surprenantes, dues à la cuisson. Quelques ratés modèrent
parfois l’enthousiasmes. Dans l’ensemble, c’est formidablement réussi.
Voilà
notamment de quoi pourvoir au marché de Noël, organisé par le Comité
des fêtes dimanche 2 décembre à la salle des fêtes.