Quoi ?
Une salle des fêtes vide aux trois quarts pour l’audition publique du
fameux cartel d’accordéonistes, dirigé par Michel Pallarès ?
Il y a quelque chose qui ne tourne plus rond au village !
D’autant
que l’événement transite par l’école de musique qui,
habituellement, déplace un minimum d’inconditionnels du piano à
bretelles. Cet ensemble bien huilé rassemble des éléments chevronnés
des écoles de Mondragon, Pont-Saint-Esprit et Tulette.
Dépités,
les musiciens s’interrogent sur cet étrange désamour du public. Pub
insuffisante ? Affichage anémique ? Allez savoir ! Présente
parmi les fauteuils clairsemés, Josette Bernard, adjointe à la
culture, admet : « Il est difficile, culturellement, de
mobiliser les Mondragonnais ».