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Ville de 
Mondragon
Confinement (suite)
Vol en coucou ou en hélico au-dessus du
  Grand Canyon et des Chutes du Niagara... Rien que ça !
Voir précédent volet
Lundi
13 Avril 2020
    

    
Confiné ? Oui mais 
sans frontières !

Comme il fallait s'y attendre, après les routes, les trains et les bateaux (voir précédents volets), mon déconfinement porte aujourd'hui sur les engins volants. J'en ai pris d'innombrables. J'ai deux exemples sous le coude : survol du Grand Canyon en Arizona (à bord d'un coucou bringuebalant) et des Chutes de Niagara à la frontière du Canada et des Etats-Unis d'Amérique (en hélicoptère). Ces deux options constituaient deux suppléments onéreux en marge du programme proposé par l'agence de voyage. Tout comme pour la visite du temple d'Abou Simbel en Egypte (dans un gros zinc rouillé parti d'Assouan).


Grand Canyon
et Chutes du Niagara
(voir films plus bas)

Ces sortes d'expédition condensent le temps. Les minutes y sont beaucoup plus denses que celles d'un jour ordinaire. Il y a là de quoi pourvoir aux souvenirs impérissables. Ceux qui me titillent les méninges ici datent d'environ trois décennies. Pour l'heure, je  n'ai pas d'images accessibles concernant l'Egypte, mon magnétoscope vidéo 8 étant HS (voir page). Seules quelques images illustreront le Grand Canyon et les Chutes du Niagara (voir plus bas). Mais le mieux est d'aller voir les montages vidéo (voir volets précédents).

Le Grand Canyon

Inversement proportionnelles à celles de la zone survolée (grosso-modo 400 Km de long jusqu'à 30 Km de large), les dimensions du coucou touristique, qui hoquetait au-dessus des gorges profondes creusées par le fleuve Colorado, avaient l'air d'être celles d'un gros moustique fatigué. Secoués comme les prunes tombant de l'arbre, les passagers étaient dotés d'une sorte de gibecière, pendue par le cou et calée sur les genoux, afin d'y restituer éventuellement le dernier repas pris au restaurant. Partagés aux codétenus de cette galère volante, les sacs destinés aux vomissements prévisibles se sont largement remplis. Faisant partie du lot des sinistrés du ciel, j'ai quand même filmé quelque chose d'approximatif à travers mon hublot, sans trop me soucier du cadrage, peut-être rectifiable lors du montage de la séquence vidéo... Ô miracle ! Les images étaient récupérables. S'il faut parfois souffrir pour être beau, il peut aussi le falloir pour ingérer une vision d'exception dans des conditions difficiles. A charge d'en restituer plus tard l'exacte splendeur.

Les Chutes du Niagara

Le défi pour les quelques passagers d'un assez gros hélico survolant une zone d'exception, c'est d'accaparer un hublot. Pour correctement filmer quelque chose, pas question de mégoter par-dessus une épaule gênante. Un minimum de civilité aidant, combien de fois ai-je dû refréner l'envie de tordre le cou d'un touriste obstruant le champ de la prise de vues ! On zoome alors entre deux tronches importunes en rasant la tignasse et les esgourdes à contre-pour, pour hypothétiquement atteindre l'arrière-plan convoité. Mais rien de tout cela ici. Vu du ciel en forme de grandiose fer à cheval (presque 1 kilomètre de développé sur 57 mètres de haut),  l'arc de la cascade des eaux tumultueuses de la rivière Niagara m'est apparu sans le moindre écueil. Un privilège insensé résultait des rotations de l'hélico, qui pivotaient sans écart selon une orbite spéciale dont j'étais le centre absolu. Béni soit ce pilote qui m'a permis de glaner l'une des plus belles images du monde !      J. P.

Grand Canyon (1991)

 Grand Canyon 
(11' 50")
(cliquer dessus)



     

   


     

Les Chutes du Niagara (1989)

Chutes du Niagara 1989 (4' 10")
(cliquer dessus)






Grand Canyon
et Chutes du Niagara

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