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Au seuil du printemps, le
Carnaval embrase immanquablement le village. Rutilants de
lumière dans leur habit banc éclatant et couronnés d'un
feuillage façon Bacchus, les troubadours de la Compagnie
locale Vendaqui, indisponibles l'an dernier, sont de
retour. Ils constituent l'armature et l'âme des
réjouissances, sous les directives de Valentin Conte. Rythmé
par des airs traditionnels de Provence, leur déambulation
est un modèle du genre. En amont, le Sou des écoles laïques
tire toujours les ficelles. Déguisés en bagnards échappés de
leur goêle, ils montrent l'exemple, diversement suivi par
d'autres accoutrements loufoques. Imparable, la trame reste
la même : tour de ville jubilatoire, jugement et crémation
de l'immonde Carmentran, farandole autour du bûcher, clôture
avec un goûter offert aux enfants. Une réussite dont ne se
lasse pas. J.
P.
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L'inégalable Compagnie Vendaqui maîtresse dans l'art
d'animer nos rues. |
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La tradition jubile sous la baguette de Valentin Conte |
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Des Bacchus en goguette couronnés d'herbacées |
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Un mouvement fédérateur qui répond sans doute à la
demande... |
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Halte place de la Paix |
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Portrait de famille devant l'hôtel Renaissance de Suze
(siège de Coeur de pierre) |
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Ronde impie rue Henri Barbusse |
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Le bouc émissaire est bon pour le bûcher |
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Grand rassemblement contestataire place du Pont de la
République |
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Un procès pour rire... Ça repose d'un actualité
indigeste ! |
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Le réquisitoire par le tribunal des enfants de
Mondragon |
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Vendaqui ponctue allègrement la
sentence ! |
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La mise à feu électrise la foule... |
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Les flammes salvatrices |
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La farandole vengeresse... Joli
pied nez aux turpitudes du bas monde ! |
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Le goûter du Sou des écoles offert
aux enfants |

Quelques sourires croisés lors de mon odyssée
carnavalesque |
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Bravo à l'équipe organisatrice du Sou des écoles laïques
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