Le Comité des fêtes et la carte
blanche confiée à Valentin Conte accouchaient, ce vendredi soir,
d’une 24ème édition délectable. Selon un dispositif bien
rodé. Vendaqui, compagnie locale défendant la tradition provençale,
ouvrait les rencontres festives, avant de céder le ring à deux autres
entités musicales, elles aussi siégées quelque part en Provence.
Point donc de flonflons venus des
tropiques, mais quelques embardées exotiques, glanées ici et là dans
le monde. Le groupe Djahlekt excelle dans ce genre hybride qui a
enthousiasmé le public.
Le clou de la soirée portait
ensuite sur l’opérette marseillaise, elle aussi mâtinée de rythmes
impies, la dégageant de toute ringardise. Cet exploit est celui du
chanteur Tatou et de ses quatre acolytes musiciens, membres du groupe
« Moussu T e lei jovents », basé à La Ciotat.
D’autres saveurs musicales se mêlaient
encore à celles d’un aïoli, ce samedi. A suivre…
J. P.