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Bollène
Spectacle

Foyer ruralde Saint-Blaise
 
Jean Ferrat superbement évoqué par Jean-Marc Moutet

Dimanche
9 Mars 2014

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Un spectacle très applaudi, proposé par le Foyer de Saint-Blaise.               Moutet alias Ferrat : un troublant mimétisme.     
   

Flairant à juste titre un gros succès, le Foyer rural de Saint-Blaise a proposé ce spectacle à la salle Brassens, plus apte à contenir le flux, convié à une évocation théâtralisée de Jean Ferrat (1930-2010). Un poète ne meurt jamais, au fil de multiples interprétations, proportionnelles à sa notoriété.

Jean-Marc Moutet et son spectacle « Jean d’ici Ferrat le cri » vont plus loin. C’est carrément une réincarnation. Le décor représente un refuge, sans doute détaché de la maison de ses ancêtres, muée en petit théâtre. Un homme aux cheveux, moustache et sourcils abondants y feuillette son passé. Svelte et sans âge précis, sa silhouette hallucinante est bien celle de Jean Ferrat.

Le voir est déjà un miracle. Mais qu’allons-nous entendre ? Hormis les textes d’appoint, c’est la voix réelle du chanteur qui vous pénètre, et non une pâle imitation, comme l’explique Jean-Marc Moutet : « C’est du play-back, mais aussi le cœur qui joue et donc le corps qui suit. La gestuelle est venue au gré des multiples représentations. »

 Chantre engagé de l’Ardèche

  L’artiste reste modeste et n’entend pas supplanter son modèle : « Je ne faisais aucunement partie de ses intimes, mais je l’ai souvent côtoyé dans le bassin d’Aubenas où nous fréquentions les mêmes spectacles. » Animateur d’une radio locale, puis d’un village vacances, Jean-Marc Moutet s’est axé sur la chanson française d’où, fatalement, a surgi Jean Ferrat, devenu, à partir de 2001 et avec l’aide de son épouse Cécile, l’objet d’un spectacle parmi d’autres,

Tout le répertoire du chantre engagé de l’Ardèche y passe. Entre autres, le passage de « Nuit et brouillard » à « La montagne » vous noue les tripes. Au-delà d’une mélodie parfois enjôleuse, prompte à faire danser les distraits, « c’est l’occasion de redécouvrir le vrai sens des chansons », comme Jean Ferrat a eu le temps de le dire lui-même  à son alter ego.

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