Accueil   Reportages  Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique     Archives    Voyages    Contact      

Ville
de Mondragon
Serions-nous tous des Potos Acoustiques ?
Des retrouvailles affectueuses au Tintin Bar à Bollène 
Vendredi
15 Mars 2019

  Episodes précédents   Fête de la BIP (Bollène)     Poteau indicateur (Schubert)   


Une halte parmi tant d'autres troquets à 100 Km à la ronde

        


Stéphane André

Apparus en 2011 à Mondragon, l’année suivante, les Potos Acoustiques entament déjà une série ininterrompue de concerts, notamment dans le Vaucluse et les départements limitrophes. Soit, à ce jour, un total de quelque 150 prestations itinérantes, dont celle récemment proposée à Bollène au Titin Bar. C’est là que nous avons retrouvé ce tandem atypique, bien sûr, une vieille connaissance, qui nous a rafraîchi la mémoire.

Ils se connaissent depuis l’enfance, se nomment Stéphane André et Jacques Brunie, sont inséparables depuis le collège. Le premier a été enseignant auprès d’ados en difficulté au collège Boudon (Bollène), joueur et entraîneur de basket, puis membres de divers groupes musicaux (dont les Bras KC). Le second a, entre autres, été pro au sein de groupes de musique provençale (Erba d'Esclaire puis Beleu). Des retrouvailles significatives aboutissent donc au duo des  Potos Acoustiques.  Cela dure depuis 9 ans.

C’est quoi, au juste ces Potos ? Rien à voir avec le « poteau indicateur » pour le poète égaré, extrait des lieder de Winterreise (Voyage d'hiver) de Schubert. Ce n’est pas le genre prisé ici. Aucun rapport non plus avec ce potos plantigrade, ours à miel dit kinkajou, d’Amérique équatoriale. Restons alors dans une configuration humanoïde avec des synonymes, avancés par les Potos Acoustiques eux-mêmes : « amis, camarades, associés, complices… »

Affublés d’une indispensable bricaillerie (instruments, micros, sono), ils se sont donc naturellement baptisés : Potos Acoustiques. Leur credo : « Nos voix s’accordent, nos instruments aussi, dans un répertoire branché chanson française, pas soupe fadasse, avec des textes mordants dont ceux de Renaud comme fil conducteur, sans pour autant n’être que des imitateurs. »

L’authenticité se revendique par la rythmique électro-acoustique de la guitare de Stéphane (due au luthier Renaud Galabert) et aux mandoles et bouzouki irlandais de Jacques (dus au luthier Philippe Berne). L’astuce consiste a harmoniser le tout, en y logeant un message musclé, éventuellement repris par le public. D’où cette osmose finale : « Nous sommes bien tous des Potos Acoustiques ! »     J. P.

A consulter : www.potos-acoustiques.com 


Jacques Brunie

       


Ils tiennent le cap depuis 9 ans et totalisent quelque 150 concerts.
           
 
Du tout-venant se mêle aux groupies.

La fibre affective reste indispensable.

Je les trouve craquants... Pas vous ? 

Haut de page