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Théo Sulpice, superbe ambassadeur de la Polynésie.  

Le festival d’été allait superbement vers sa fin, ce vendredi soir, avec cet avant-dernier spectacle, consacré à un grand ballet tahitien. La simple notion de folklore est pulvérisée par une tout autre force authentique, dégagée par Théo Sulpice et son armada de musiciens, danseurs, chanteurs et acrobates, surgis de l’archipel des Marquises.

C’est là qu’est né le maître incontesté Théo, en 1964, sur l’île de Nuku Hiva. A l’âge de 15 ans, il n’est qu’apprenti boulanger. Deux ans plus tard, à la suite d’une annonce recherchant un danseur, il se présente à Papeete. Il est immédiatement recruté pour une tournée en Amérique du sud. Son évidente disposition pour mettre en valeur l’éclat de la Polynésie facilite sa carrière d’artiste qui le mène à Paris. Il côtoie la chanteuse Maria Candido qui l’oriente vers le chanteur Rudy Hirigoyen pour perfectionner sa puissante voix, etc.

Les références nombreuses corroborent le choc émotionnel auprès du public qui n’avait pas forcément eu l’occasion de se confronter à un tel événement culturel, à la fois humble, car proche des gens, invités non sans humour à s’initier au ballet polynésien, et spectaculaire, car en réalité inégalable par sa splendeur plastique et chorégraphique.

Ce soir-là, les Polymusicales bollénoises comblaient les festivaliers qui flairaient l’exception et ont donc fait le plein de la place.

Prochain et dernier rendez-vous (gratuit), vendredi 23 août à 21h30 : Jeunes talents, accompagnés par Richard Gardet Orchestra.    J. P.  

A consulter : www.site-officiel-tahiti-marquises.fr/theo-sulpice/

En rangs serrés devant un dépaysement flambloyant de couleurs et de rythmes !