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Ne figurant pas sur l’affiche, la jeune chanteuse bollénoise Léa Marcellin a d’abord créé la surprise et superbement assuré la première partie. Nous enchaînons avec ce second volet, consacré au traditionnel cabaret de Paris qui, plusieurs fois, a déjà illuminé les Polymusicales bollénoises.

Au fil des ans, des liens affectifs se sont même tissés autour d’un touche-à-tout génial, à la fois chanteur, animateur, musicien, auteur, compositeur, arrangeur et comédien. Cet artiste complet n’est autre que Laurent Comtat qui, ce soir-là, s’immiscera ici et là dans le tourbillon de plumes et de paillettes, pour donner de la voix avec quelques tubes de la chanson française. Ce faisant, il laisse habilement la vedette aux créatures de rêve, pas seulement dignes du Moulin Rouge parisien et de son incontournable french cancan. D’autres rythmes et chorégraphies envoûtantes font le tour du monde.

Deux autres extras sont fort appréciés : un numéro de cirque, avec l’équilibriste Antoine sur son arbre, et une séquence Medley opéra, avec une prima donna chantant entre autres La Traviata ou La Wally. Tant de talentueuses et belles diversités ont évidemment fait le plein de la place.

La population ne saurait bouder ce cadeau, toujours offert par la Ville. Restent deux spectacles gratuits pour conclure le festival d’été à 21h30 place de la Mairie : Grand ballet de Tahiti (vendredi 16 août) et Jeunes talents (vendredi 23 août).     J. P