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Ville de Bollène - Festival d'été - Jeudi 20 Juillet 2017
Point d’orgue avec Jean-Philippe Collard aux Polymusicales

Le pianiste était présenté par les Floraisons Musicales

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Schumann et Chopin vus par Jean-Philippe Collard.

Entre Reims et Montréal, comme l’indique son calendrier, Jean-Philippe Collard a donc fait halte aux Polymusicales bollénoises. Hélé au passage par les Floraisons Musicales, qui ont leur rang à tenir, le pianiste, émule de Vladimir Horowitz, a forcément comblé les mélomanes, ce jeudi soir, dans le cadre feutré de la cour Florence Forns.

Axé sur les grands classiques, ce maître du clavier nous a servi quatre morceaux de choix. Situées dans leur contexte, avec un portrait de l’auteur, ces pages ont gagné en profondeur. A propos de Robert Schumann (1810-1856), l’interprète évoque « un compositeur tourmenté dont la construction pianistique s’apparente à celle d’un orchestre. » Cependant, la courte et charmante Arabesque (op. 18) n’illustre pas tout de suite cette évidence. En revanche, la Fantaisie (op. 17) traduit intensément le cri amoureux adressé à Clara Wieck, future épouse arrachée au refus du beau-père.

A propos de Frédéric Chopin (1810-1849), l’analyse de Collard feint d’être plus cool. « N’importe qui d’un peu doué y trouve de quoi jouer, avec la main gauche, qui offre un tapis sonore, et la main droite, qui brode par-dessus.» Cette boutade est aussitôt balayée par le virtuose qui nous empoigne avec la fameuse sonate n° 2 (op. 35), dite Sonate funèbre. Suivie d’une non moins hallucinante Ballade n° 4 (op.52). En bis, une courte mazurka dédramatisera l’atmosphère.   J. P.  

    

 
Les mélomanes sont comblés dans le cadre feutré de la cour Florence Forns.

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