Parallèlement, il aime la musique et joue de
la clarinette. Or, il est remarqué par le président d’une harmonie qui
n’est autre que celle de la Compagnie générale transatlantique.
Le voici
embauché, nom pas comme clarinettiste, mais pour occuper un haut poste
administratif. S’ensuit une belle carrière, via Mostaganem, Oran et Alger.
Entre temps, à 19 ans, il s’est engagé militairement comme tirailleur algérien,
épouse Marie-Rose Garcia en 1936, est rappelé sous les drapeaux en 1939, a
trois enfants dont Pierre, Robert et Henri, puis une seule petite-fille (haute
fonctionnaire à Paris) et une arrière-petite-fille.
Retraité en 1972, il s’adonne à deux passions :
la musique et la pêche. Il quitte l’Algérie en 1975 et s’installe à Bollène
où il retrouve des amis. Son épouse décède en 2007, il est admis à l’hôpital
en 2010 où il coule des jours paisibles.