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Bollène
Anniversaire

Adrienne Accarias n’a pas du tout cent ans dans sa tête !

Lundi
6 février 2012

Age d'or

   

L’on s’accorde à dire que les centenaires sont légion à Bollène. C’est aussi chose courante dans le Midi. L’événement se situe aujourd’hui aux Portes de Provence, et, pour tout dire, au pied de la collégiale Saint-Martin, monument phare classé qui domine la vielle ville.

A deux pas du parvis, rue Saint-Martin, Marie-Claire Aubey héberge sa maman, Adrienne Accarias. « Elle n’admet pas avoir 100 ans et s’étonne du remue-ménage qui l’entoure », explique-t-elle en aparté. Il n’empêche qu’aujourd’hui la famille l’entoure.

Mieux encore : elle est l’objet d’un hommage particulier de la municipalité. Des fleurs et des cadeaux lui sont apportés par Marie Prieto, adjointe déléguée à la solidarité et à l’action sociale, escortée de trois conseillères.

 

On papote gentiment en prenant le café. Quelques repères (non exhaustifs) émergent d’une longue et belle vie. Adrienne Accarias est née à Lyon le 28 janvier 1912. Elle épouse un marin en 1935.

De cette heureuse union, découleront trois enfants (Marie-Claire, Nicole et Bernard), huit petits-enfants et 11 arrière-petits-enfants. Mère au foyer et femme de marin parti en Indochine, Adrienne est mère seule au foyer durant la guerre. L’époux rentre en France en 1944. A l’heure de la retraite, le couple s’installe à Bollène. Il rallie un noyau familial comptant parmi les plus anciennes souches du quartier du Puy.

Adrienne y respire un bon air qui la guérit de son asthme. Veuve depuis 1987, elle partage notamment avec sa fille, Marie-Claire (conférencière à la bibliothèque municipale), un goût immodéré pour la lecture. Une impressionnante bibliothèque familiale alimente cette passion.

Certes, la vue et l’ouïe ont quelque peu baissé chez l’aïeule. Mais l’esprit toujours vif et une mémoire infaillible suivent et commentent l’actualité, écrite ou télévisée. Puisse le présent hommage lui faire admettre qu’elle porte allègrement un siècle d’existence !

Entourée des siens et d’un hommage municipal, l’aïeule accepte
de fêter son 100ème anniversaire.

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