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En corrélation avec une remarquable exposition, actuellement visible à l’Office de tourisme, la bibliothèque municipale a proposé une conférence sur « Les argiles et briques réfractaires de Bollène » par Jean-Marc Courbet, membre éminent de l’association Parlaren et du Centre de documentation provençale.

Illustré d’une série de diapositives, l’exposé a clairement exploré cette particularité bollénoise : un gisement d’argile unique en son genre au quartier de Noyères, connu dans le monde par les spécialistes, mais paradoxalement plutôt ignoré parmi la population locale, sauf chez les familles de souche bollénoise.

Car leurs ascendants ont forcément travaillé dans l’une des vingt briqueteries locales qui, au milieu du XIXe siècle, bordaient la route de Suze-la-Rousse, sur la rive droite du Lez.

Jean-Marc Courbet a exploré le filon de Noyères

Cette grande époque est révolue, comme le confirme le conférencier : « Il n’existe plus aujourd’hui que deux usines, celles de Valabrègue, à Saint-Blaise, et de Valuy, à La Croisière. Elles fusionnent et survivent aux évolutions technologiques, où la métallurgie a supplanté le réfractaire et où, notamment,  les chemins de fer se sont électrifiés au détriment de la traction à vapeur, nécessitant des briques réfractaires. » 

La production se limite désormais aux usages domestiques dans une gamme rustique et décorative : cheminées, barbecues, piscines, jardins, murets, etc.

A consulter : http://www.valuy-sa.com/  A visiter : « Bollène à l’époque du réfractaire » à l’Office de tourisme, jusqu’au 30 novembre.

La conférence avait pour cadre la bibliothèque municipale.