Sous l’égide
de l’Association pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine
industriel en Vaucluse (ASPPIV), l’Office de tourisme présente une
exposition « Bollène à l’époque du réfractaire ».
Fort bien
conçu, l’ensemble est commenté par Brigitte Brousse qui porte un
regard sur l’aspect humain et économique de ce qui fut, du début du
XIXe siècle au milieu du XXe siècle, l’industrie céramique
exploitant le fameux gisement de Noyères, unique en son genre et connu
dans le monde par les spécialistes.
Vers
1840, s’étend une vingtaine d’usines le long de la route de
Suze-la-Rousse, sur la rive droite du Lez et dans la plaine. Deux
d’entre elles (Valabrègue et Valuy) fonctionnent toujours
aujourd’hui. Elles ont survécu aux coups fatals, notamment portés
par l’électrification du chemin de fer et la disparition des
locomotives à vapeur, pourvues de briques réfractaires.