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Groupe de Recherche et d’activités artistiques et littéraires (GRAAL) - Bollène -  Vendredi 4 Mars 2016
Le GRAAL tient toujours le haut du pavé artistique  
Plus d’une centaine d’œuvres, exposées sur deux niveaux, à l’espace Ripert

Edition 2015   Hommage posthume

 

     
C'est la foule des grands jours... Le GRAAl a bonne presse !
   


Une belle brochette d’artistes, membres du GRAAL et invités.

Disparu en 2013, André Herbouze, président fondateur du GRAAL (Groupement de recherche et activités artistiques et littéraires) faisait l’objet d’un hommage posthume en 2013 par une exposition organisée par ses amis. En 2015, selon le vœu de sa veuve Christine Herbouze et avec l’appui de Michel Conil, nouveau président, le GRAAL reparaissait sur nos cimaises. L’édition 2016 confirme la résurrection. La Ville s’en réjouit par la voix de Jacqueline Morel, déléguée culturelle, qui, lors du vernissage, en a conclu : « André Herbouze est toujours parmi nous ! » Un cas d’immortalité accrédité par le déplacement d’une foule considérable.

  • Les exposants

  • André Herbouze. Nous revoici parmi les anges que le maître du GRAAL est allé rejoindre. Rien n’est terrestre dans ces encres délicates qui captent l’essentiel. C’est une mythologie toujours reconnaissable au premier coup d’œil.

  • Maria Baliassova. Elle est née à Moscou. Ses voyages ethnographiques aboutissent ici à d’irrésistibles linogravures qui nous plongent dans les contes et légendes des villages de la Russie profonde. Ses icônes respectent aussi les codes traditionnels.

  • Christian Barsac. C’est le peintre d’un éternel été aux couleurs exubérantes. Le bonheur est partout : sous les platanes, sur une chaise longue au soleil, chez Madame C. Habile et puissante, cette œuvre colorée est le superbe antidote de la morosité.

  • Cathy Caffort. Axée sur les civilisations anciennes, elle expose une série de sculptures, drôles et énigmatiques. Bacchus côtoie une faune sacrée (bison, taureau). Ce sont des terres cuites nature, parfois patinées. Une sorte d’art brut intéressante.

  • Michel Conil. Ses natures mortes sont son point fort. D’un classicisme achevé, elles se démarquent de toute audace hasardeuse. Un retour de pêche corse ou une Arlésienne tentent cependant une échappée.

  • Robert Lloret. Sa "pause déjeuner" en plein air a des allures du "Déjeuner sur l‘herbe" de Manet. Le scandale de l’époque (femme nue) en moins. Ses paysages lumineux sont une ode à la nature. Toutes les saisons y passent.

  • Roland Riché. Ses sculptures et bas-reliefs résultent de techniques multiples. Son art de la récup ennoblit tous les matériaux. Diane chasseresse côtoie des fragments de bustes féminins. Comparable à une aile de vautour, sa tête cheval est prête à s’envoler. Magistral !

  • Edith Roux. Un jour, elle nous a confié : « Je n’ai jamais osé pousser la porte des Beaux-arts, ma famille estimant que la peinture n’est pas un métier. » Sa carrière de comptable ne la comblant guère, elle a intégré le cours de Flavio Parenti, puis s’affirme aujourd’hui seule dans son atelier. Au seuil de l’abstrait, la nature y perce un mystère insoupçonné.

  • Christiane Gori-Vigli. Très prolixe, elle essaie tous les genres : scènes de rue, marins en goguette, enfant musicien. New York, composition abstraite. S’y ajoutent des sculptures dont «Tout en rondeur», une ravissante composition raku.

Exposition à l’espace Ripert jusqu’au 29 mars. Entée libre.        J. P


Le visiteur apprécie. 
   

   
Meszigues (au centre) au coeur des mondanités.
  

 
André Herbouze (disparu en 2013)
   

 
Maria Baliassova                                             Cathy Caffort
   

 
  Christian Barsac
   

  
       Robert Lloret
    

 
Michel Conil
   

 
Roland Riché
   

 
Edith Roux
   

 
Christiane Gori-Vigli

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