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  Exposition 2017     Assemblée générale 2018
            

Les dames Morel et Pizano-Chalan font l'éloge de Contacts
          

Comme l’a si bien rappelé, Jacqueline Morel, déléguée culturelle de la Ville, « Peu d’associations peuvent s’enorgueillir d’additionner plus de cinq décennies d’existence dans le domaine de l’art pictural. » D’un éloge à l’autre, Noëlle Pizano-Chalan, présidente du groupe Contacts, a confirmé : « L’art capte les rêves et exprime notre liberté depuis 53 ans ! » Ce panégyrique n’a rien d’exagéré puisque, depuis 1965, cette entente artistique fédère ses membres, recrutés à Bollène et sa région.

Chaque vernissage déplace donc beaucoup de monde. Des liens affectifs renforcent l’événement autour d’un cordial cocktail. Le cru 2018 s’est enrichi d’un fond musical, assuré par la Compagnie « Lagramuso Majour » qui, ce soir-là,  rassemblait deux flûtes, un saxo et une guitare. Un tel contexte prédisposait favorablement le visiteur, confronté à 80 peintures et sculptures, dues à près d’une vingtaine d’artistes.

Les exposants

Hors des courants contemporains, parfois hermétiques ou tapageurs, Contacts reste accessible à tous avec des œuvres essentiellement figuratives et quelques embardées abstraites ou surréalistes. Des portraits attachants sont toujours ceux de Noëlle Pizano-Chalan et Jocelyne Lingansch. Une belle effrontée est peinte par Marcel Pérez. Des gentes dames de la Renaissance ont inspiré Brigitte Voisin.

Les paysagistes en verve se nomment Gino Danna, Robert Lloret, Christiane Gori-Vigli. Les animaux de la ferme inspirent Ginette Ferrer. Le poisson multicolore de Jean-Luc Tudela est très décoratif. L’envol du papillon est capté par Marie-France Cefai. Les natures mortes de Liliane Conil sont d’un beau classicisme. Des nus féminins sont dus à Martine André-Didier et Monique Gerthoux.

En marge des productions plutôt classiques, une explosion abstraite et colorée anime toujours Marcella. Une évolution multiforme emplit le grand triangle de Robert Timmermans. De belles compositions semi-abstraites libèrent Gaby Reynaud de l’enfermement. L’unique sculpteur est Michel Bedos qui, en fait, rassemble de vieux outils ou des ferrailles en tous genres et créent des compositions surprenantes. Nous conclurons avec l’imprévisible Marisa Palmano qui s’intègre elle-même dans une œuvre composite, nommée « Tubi m’as mon cor meum » : une idylle entre une déesse mythique et un motard polarisé.

Exposition à l’espace Ripert jusqu’au 29 juin. Entrée libre.           J. P.