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Ville de Bollène - Conservatoire - Dimanche 2 Mars 2017
Les atouts héréditaires du Conservatoire de musique
Chaque printemps, le week-end musical met en évidence la vitalité de l’enseignement
  Episodes précédents 

Un regret : Je n'ai pas de photos du samedi soir, suite à mon accident et à mes déplacements difficiles... (en savoir plus)

Valentin Conte, chef de l'harmonie : ultimes fignolages avant le concert
             

Rappelons que l’an dernier, un 60^ème anniversaire mettait en évidence à Bollène une entité musicale, ininterrompue durant six décennies. Des signes avant-coureurs remontent même au XIXe siècle au gré d’associations musicales successives, jusqu’à la création, en 1956, de l’école de musique de Bollène, devenue, en 2011, un conservatoire à rayonnement communal.

De tels antécédents expliquent l’actuelle vitalité de l’enseignement musical bollénois, qui n’a rien à envier à celui des environs. Chaque printemps est donc l’occasion d’un week-end musical, présenté à la salle Brassens, en collaboration avec l’Association des parents d’élèves (APE). Mais l’événement sort du cadre scolaire. Il flatte un large public au-delà du simple intérêt familial. L’on vient carrément au concert. Hélés au passage, les élus locaux, dont Claude Raoux (premier adjoint) et Jacqueline Morel (déléguée culturelle), glanent les lauriers du conservatoire de la Ville.

Du big band à l’orchestre symphonique

Le samedi soir opte pour la formule cabaret. Aujourd’hui dirigé par Gilles Vernet (qui succède à Serge Poleggi depuis la rentrée), l’atelier jazz et musiques actuelles poursuit sa superbe trajectoire. Les amateurs du genre y redécouvrent les standards du swing, selon des arrangements adaptés pour des formations à pas variables (cuivres, saxos, piano, guitare basse, batterie, voix).

Un trio à part entière émerge du tout : Core’Us, avec Cathy Salerne (clavier et chant), Ezra Molko (saxo ténor) et Baptiste Vigli (batterie). Un charme indicible auréole ces trois complices qui forgent leurs propres compositions. C’est le point d’orgue.

Le dimanche après-midi préserve la formule plus classique. Un concert testamentaire est issu du travail fourni par 300 élèves de tous âges. Les plus chevronnés, soit 75 exécutants, sont là, rejoints par quelques profs. Le tout se décline en trois formations distinctes : orchestres symphonique, d’harmonie et de chambre. Les deux premiers sont dirigés par Valentin Conte. Le troisième par Yvon Durnez, qui dirige aussi l’orchestre symphonique.

D’Offenbach (Cancan) à Saint-Saëns (Carnaval des animaux), en passant par Khatchatourian (Danse du sabre) et Ray Charles (anthologie par Cathy Salerne), puis de Vivaldi (concerto) à Mozart (Divertimento) en passant par Haydn (Symphonie n° 94) et Tchaïkovski (Casse-Noisette), le final s’est conclu en apothéose chez Beethoven (5^ème Symphonie) !    J. P.  
    

Cordes et vents font bon ménage.

Cathy Salerne chante Rey Charles
Samedi soir, c'était aussi l'égérie de Core' Us, aux côtés d'Ezra Molko (saxo ténor) et Baptiste Vigli (batterie).
           

Offenbach, Chostakovitch, Khatchatourian, Saint-Saëns... Nous étions gâtés !
    

Yvon Durnez à la tête des orchestres de chambre, puis symphonique. 

Vivaldi, Tchaïkovski, Mozart, Haydn... Du grand classique !

   
Marie-Camille Breton (à gauche), soliste chez Beethoven (Romance)
Savez-vous pourquoi je n'ai pas pu filmer Marie-Camille jouant "Romance" de Beethoven ?
Parce que le chef Yvon Durnez faisait (involontairement) écran, entre la violoniste et moi. 
Flanqué d'une béquille (suite à mon accident), je n'ai pu me déplacer...!
   

Une salle comble au-delà du simple intérêt familial..., galvanisée par la 5ème Symphonie de Beethoven !