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Ville de Bollène -  Conservatoire - Octobre 2016
L'école de musique et le conservatoire ont parcouru 60 ans
Un historique conclu par le concert des professeurs
  Episodes précédents 

 

 Vidéo : Concert des professeurs
 Durée 9' 35" (extraits)
 Le trio en 1ère partie n'y est pas (ennui technique vidéo). 
Programme et interpères


Lecture d’un historique issu des archives de la Ville par Romain Rodriguez, conseiller délégué au Conservatoire.
   

Cet anniversaire a justifié une soirée commémorative, en présence des élus, avec un historique illustré d’un diaporama, puis un concert offert par les actuels professeurs de musique. L’exploration des archives municipales est due à Romain Rodriguez, conseiller municipal. En voici l’essentiel.

Genèse

Dès le XIXe siècle, Bollène profite d’une riche activité artistique. Des concours de chant animent la fête votive. Des associations émergent : Société chorale instrumentale (1864), La Lyre Bollénoise (1878) devenue Musique municipale (1893), Union musicale (1919). Le conservatoire d’Avignon contrôle les cours de musique de Bollène (1945). Interrompue par la guerre, la Société de musique se reconstitue (1950) et devient l’Ecole municipale de musique (1956).

1956-1977 : l’ère André Armand

En précurseur, sous l’égide de la municipalité conduite par le maire Robert Ellen, Bollène abrite l’un des plus anciens établissements d’enseignement artistique de la région. Ce service public ouvre une voie suivie par de nombreuses communes (1970-1980).

Le premier poste est confié à André Armand qui assure seul la totalité des cours (1958-1968) : solfège, flûte, clarinette, saxophone, cuivres piano. Il dirige aussi l’orchestre d’harmonie et assure l’éducation musicale au collège (années 1970). Il est rejoint par de nouveaux professeurs dont le tromboniste Guy Barthalay, professeur de solfège et de cuivres. Différents lieux de répétition, dont la salle du conseil municipal, se succèdent avant l’emménagement au quartier des Grès pour un confort précaire. L’école compte alors 60 élèves. Au décès d’André Armand (1977), Guy Barthalay prend la direction de l’orchestre d’harmonie, puis est nommé directeur de l’école (1978).

1978-1981 : le virage

L’enseignement doit répondre aux demandes du public. Guy Barthalay s’y engage avec Evelyne Lacheret, directrice-adjointe et professeur de guitare. L’offre instrumentale s’élargit avec de nouveaux enseignants et des pratiques collectives. L’association de parents d’élèves (APE) voit le jour (1977). Elle permet le prêt d’instruments, des achats regroupés des actions vivifiantes et un lien social.

L’école déménage et s’installe définitivement dans les locaux de l’ancien CES Curie (1980). Evelyne Lacheret est nommée directrice (1982). L’école compte 190 élèves.

1982-1996 : la structuration

L’équipe enseignante suit le schéma directeur national. Le fonctionnement s’effectue par cycles. D’importants travaux (auditorium, studios de répétition) sont réalisés à l’étage (1983-1984). L’effectif progresse et totalise 220 élèves (1986). Mais la municipalité limite les inscriptions à 200 élèves. L’APE supplée en organisant des cours qui diminuent les listes d’attente. L’inondation du Lez (1993) atteint le rez-de-chaussée. Durant les réparations, les cours se poursuivent à l’étage. Guy Barthalay, professeur de cuivres, est nommé au Conservatoire de Valence (1994). Patrick Maurin lui succède, puis est nommé directeur de l’école (1996)

1996-2002 : l’ouverture

André Armand, premier directeur, donne son nom à l’école (1996). L’effectif régresse et ne compte plus que 175 élèves. Instaurée dix ans plus tôt, la limitation des inscriptions détourne les élèves vers d’autres écoles. Il faut relever le défi. Des interventions musicales sont instituées via les Centres musicaux ruraux. Les contrôles semestriels sont remplacés par un suivi continu. Divers ateliers (instruments et voix) sont créés. Un cycle d’auditions commentées par Annie Almuneau fidélise le public. Les musiques traditionnelles se distinguent, etc. Cependant, Patrick Maurin abandonne la direction de l’école (2002), reprise pour un an par Evelyne Lacheret, pour un effectif de 193 élèves.

2003-2007 : un nouvel élan

Patrice Conte est nommé directeur (septembre 2003). Il souhaite remédier au nombre d’inscriptions qui stagne. La municipalité acceptera-t-elle de lever le plafond qu’elle impose depuis 1986 ? Oui. L’école de musique obtient gain de cause. D’où la création de nouvelles activités : classe de percussions ; ateliers voix, jazz, musiques actuelles et traditionnelles ; soirées cabaret,

L’école participe aux animations de la Ville : Carnaval, fête de la musique, journées du patrimoine. L’on chante dans les maisons de retraite. Un professeur éduque les enfants handicapés d’une institution spécialisée. Des concerts gratuits sont joués par des artistes extérieurs (Automnales). Des élèves participent à des créations départementales. Des master-classes sont accueillies à l’école dont l’effectif passe de 193 à 251 élèves (de 2003 à 2005).

Pour son cinquantenaire (2006), l’école accueille en résidence la Compagnie Barbaroque pour la création d’un opéra auquel participent toutes les classes. Pour le 30ème anniversaire de l’APE (2007), un projet axé sur le cirque voit le jour avec la Compagnie Badaboum.

2008-2016 : développement et projets

L’école compte 275 élèves (2008). La diversité des disciplines porte ses fruits. Mais les listes d’attente sont encore longues. Un concert d’élèves « jeunes talents » témoigne d’un haut niveau (2010). L’effectif plafonne à 300 élèves (2010) et restera stable. L’école de musique devient le Conservatoire à rayonnement communal (2011).

La création d’ateliers pitchoun-pitchouno pour les tout-petits répond à la demande (2012). Des travaux améliorent les conditions thermiques et l’accès du bâtiment, extérieurement relooké. (2015). Une classe de chant lyrique est ouverte. L’APE et ses partenaires financiers permettent l’acquisition d’un BAO-PAO, un nouvel instrument électronique pour l’accueil d’élèves handicapés.

Un projet porte sur de nouvelles options pédagogiques (2016). Progressivement, des concerts seraient décentralisés dans les quartiers de la ville, pour de nouveaux défis musicaux.

Pour conclure, grâce à des tarifs attractifs, le Conservatoire entend favoriser les pratiques amateurs, conviviales et sérieuses, permettant d’éventuels débouchés professionnels.  

          

Le concert des professeurs

L’actuelle équipe de professeurs a musicalement conclu la cérémonie par un concert éclectique. Des formations diverses (solo, duo, trio et autres), ont successivement engagé toutes les disciplines instrumentales. De Rimbaud de Vaquieras à Khatchatourian, en passant par Kreutzer et Tarrega, pour n’en citer que quelques-uns, l’hommage couvrait plusieurs siècles. Ce concert était aussi dédié à Paul Sarkizian, disparu cet été. Il était attaché depuis 1956 à l’école de musique puis au conservatoire où il jouait du saxophone et du violon dans divers ensembles.  

      

 


L’actuelle équipe des professeurs a conclu la cérémonie par un remarquable concert.   Debout, ils ovationnent aussi six décennies d’enseignement musical à Bollène.
   

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Devant le diaporama                                                    Vin d'honneur                                                        Entretiens amicauxx

               

 

 Vidéo : Concert des professeurs
 Durée 9' 35" (extraits)

 Le trio en 1ère partie n'y est pas (ennui technique vidéo). 
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