Que dire de l'intelligence
artificielle qui émerveille autant qu'elle effraie les
esprits rationnels ? Le récent et dernier débat public,
proposé par les Bouillons d'idées à son auditoire fidèle,
tentait de cerner les tenants et aboutissants de cette
invention méphistophélique. Pour tenter d'y parvenir,
Mireille Bastet, présidente aguerrie, a fait appel à Pierre
Jourlin, maître de conférences à l'Université d'Avignon.
Entre autres, c'est aussi "l'auteur d'une thèse de
doctorat en reconnaissance automatique de la parole,
intégrant la lecture labiale à l'analyse du contenu
acoustique".
Au gré d'un savant exposé,
illustré d'un diaporama foisonnant, le conférencier a
scrupuleusement développé son sujet, intitulé "Une
mécanisation de la cognition". Peu accessible au
commun des mortels, cet argument concerne "les fonctions sensitives et mentales liées à
l'environnement." A la fois curieux et
dubitatifs, nous voici embarqués dans les rouages de
l'IA (intelligence artificielle). C'est à dire "un processus d'imitation de l'intellect
humain via l'informatique et l'application d'algorithmes."
Il faut suivre... On bascule dans un monde parallèle
où la puissance vertigineuse de calcul permet des
dérives pas forcément bien intentionnées. La
surabondante démonstration de Pierre Jourlin se conclut
elle-même par trois phases aléatoires : vérité,
probabilité, empirisme.
Les deux prochaines
rencontres des Bouillons d'idées en reviennent à des
prétextes plus confortables : les adhérents sont invités
à venir présenter eux-mêmes leurs talents personnels
(mercredi 15 mai lieu à préciser), journée champêtre à
la Ferme de l'Ile-Vieille autour d'un sujet
environnemental (dimanche 23 juin).
Contact : 06.81.27.62.47.
En
savoir plus J. P.