L'accent est mis ici
sur la gare de Mondragon, implantée en 1854 à 698 Km de
Paris, entre Orange à 15 Km au sud et Bollène à 4 Km au
nord. Seuls s'y arrêtent alors les omnibus : cinq par
jour dans les deux sens, puis seulement deux en 1938
avant de disparaître en 1975, suite au déclin provoqué
par la concurrence du trafic routier. La
gare est démolie en 1989, comme l'ont été aussi les
gares voisines de Mornas, Piolenc et Lapalud.
Mais chez les plus
optimistes, un vœu pieux persiste. Pour l'arrêt des TER,
il suffirait de reconstruire des quais adéquates sur des
emplacements disponibles entre le passage à niveau
(fermé) et le pont sur la D44. Un bâtiment toujours
existant côté pair pourrait être réaménage. Mais ce ne
serait pas indispensable. La plupart des petites gares
ne disposent que d'une sorte d'abribus.
Comment imaginer une
desserte régionale homogène sans la résurrection
parallèle des stations voisines disparues ? Longtemps
négligées au profit du TGV, les lignes régionales
connaîtraient certain regain d'intérêt. Mondragon y
retrouverait-il sa gare ? A ce jour, attisé par
l'éloquence de Ventoux Rail Nostalgie, l'imaginaire
collectif réactive la magie du voyage en train. Mais la
SNCF peut-elle sérieusement envisager le réaménagement
d'une halte rentable au village ?
Dans un tout autre
registre, la prochaine rencontre-débat sera axée sur
l'intelligence artificielle. Rendez-vous le mercredi 6
mars à 18h (lieu à préciser).
J. P.