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Ville 
de Bollène
Fête médiévale - 1ère partie (place du 18 Juin)
Un bel engouement a rassemblé la population.
Ensuite, il a fallu gravir la colline du Puy... Dur, dur ! 
Edition 2010                        Second volet 2011 (collégiale)
Samedi 
18 juin 2011
  

    

L’ère moyenâgeuse n’en finit plus de renaître jusqu’au fin fond des provinces. On y distille le suc des années 1000. C’est un jeu qui préfère l’affabulation aux dures réalités contemporaines. C’est aussi une forme d’égalité. Sous leur parure, le gueux et le prince sont égaux. Orange a aussi sa fête médiévale. Mondragon a son Drac légendaire. Et Valréas, son Petit Sain-Jean (qui déborde du moyen âge).

Il faut désormais compter avec Bollène qui, pour la troisième année consécutive, arbore des armoiries médiévales, car la Ville a de sérieux atouts. Il suffit de lever les yeux pour voir la collégiale (XIe et XVIe siècles). Les festivités ont pris le recul nécessaire en démarrant dans la basse ville (place du 18 Juin) dans le camp médiéval des Blancs Manteaux.

Mais l’âme de la fête est là-haut. Elle hante les jardins du saint-lieu. Escorté par les remarquables lanceurs de drapeaux (entité bollénoise hors pair), le cortège a sillonné le centre ville, puis a courageusement gravi la colline du Puy.

Les faucons des Horts de Walhalla, une curiosité très appréciée. 
En savoir plus - Site: http://www.1001stages.com/stages-cours-fauconnerie-8325.html  -  Vidéo
  
L'ère moyenâgeuse 
rend l'humeur joyeuse.
La Ville, dont Madame le maire (avant-dernière à droite), montre l’exemple
en arborant d'élégants costumes d'époque.  
Cunégonde d'Aboléna (à gauche), fait partie du jury... Meszigues aussi ! 
   
 
Des Bollénois se sont costumés. Trop peu de citadins l'osent encore... Dommage ! 
   
Les lanceurs de drapeaux, une entité bollénoise hors pair qui  remonte au VIe siècle et rehausse aujourd'hui la fête. 
   

Le défilé effectue un tour de ville avant de gravir la colline du Puy pour atteindre la collégiale... Courage, gentes dames !

 

Les avis sont partagés sur la montée éprouvante qui retardait d’autant la concentration et le pic de la fête. En concordance avec le cadre, les musiciens, danseurs et amuseurs ont conquis l’assistance. 

Trois jeunes troubadours, dont Emilie Borron, ont été d’une grâce infinie. Mention spéciale aux Horts de Walhalla et leurs faucons.

Un arrière de cochon à la broche et des flageolets ont cordialement conclu la ducasse, sous l’œil tolérant du père Emmanuel Berger, peu favorable à de tels écarts devant son église. 

Entre temps un concours de costumes a désigné quatre gagnants : Manon Pommier (fillette), Loïc Eymard (garçon), Sabrina Tisserand (dame) et Xavier Fruleux (homme).  

                                                                                A suivre (volet n° 2)...

La collégiale Saint-Martin constitue l’atout majeur de la fête
qui retrouve ici son cadre de prédilection (second volet).

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