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Patrimoine
Ville de Bollène

Une souscription pour restaurer l’église Saint-Martin
Avec le soutien de la Fondation du Patrimoine  

Mardi
24 Septembre 2013

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L'église est fermée depuis avril 2007 par un arrêté de péril.

De style néoclassique, l’église paroissiale Saint-Martin (rue de la Paix) comprend une nef à cinq travées, qui est flanquée de deux collatéraux. Depuis 1976, l’édifice est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Il abrite divers mobiliers et œuvres d’art et, surtout, de grandes orgues classées.  

Depuis six ans, l’église est fermée au public et aux offices religieux. Rappel des faits. En avril 2007, une messe est perturbée par un incident. Les témoins de l’époque racontent : «  Le chemin de croix vient tout juste de se terminer. Des plaques se détachent soudain de la nef et tombent sur le sol. Grosse frayeur. Mais personne n’est touché. »

Marc Serein, alors maire, prend les dispositions qui s’imposent. Une entreprise spécialisée sonde l’édifice. Sa fermeture est décidée avec l’accord du père Paolo Pressaco. Les offices seront exportés en haute ville, à la collégiale Saint-Martin.

Un lourd héritage

En 2008, Marie-Claude Bompard, maire nouvellement élue, et son équipe héritent du problème et s’en émeuvent. Une première estimation des travaux nécessaires avoisinent 6 millions d’euros. La municipalité, qui a d’autres priorités, diffère la question. Or, les dégâts semblent avoir été surestimés, notamment au niveau des fondations. Une nouvelle estimation, considérablement revue à la baisse, s’élève à environ 2,5 millions d’euros.

Des travaux importants n’en restant pas moins indispensables  pour la stabilité et la mise hors d’eau : réparation toiture, blocage des tirants, reprise de la pile à la croisée du transfert, etc.

Bien inspirée, en 2011, la municipalité adhère à la Fondation du Patrimoine qui lui confirme aujourd’hui son soutien. D’où cette récente conférence de presse, devant l’église Saint-Martin, en présence de Madame le maire, Claude Raoux, adjoint au patrimoine, et Georgette Simon, employée, qui accueillaient Monique Balazard, déléguée bénévole du Vaucluse de la Fondation du Patrimoine.

Ladite Fondation s’associe donc à la restauration envisagée en mobilisant le mécénat de particuliers et d’entreprises par une souscription. Les dons sont reversés à la commune. Ils entraînent automatiquement la délivrance d’un reçu fiscal et une réduction d’impôt. Le message  est clair : « Grâce à la générosité des donateurs, l’arrêté de péril pourrait être levé et l’église Saint-Martin rouvrirait ses portes ! »



Marie-Claude Bompard, Monique Balazard, Claude Raoux et Georgette Simon
  

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