En
préambule aux journées du patrimoine, vendredi soir à la collégiale,
Joël Mône, maître verrier à l’atelier Saint-Georges (Lyon),
s’est livré à un savant exposé sur le aspects multiples du vitrail.
Son intervention était d’autant plus appréciée qu’il est
l’auteur des vitraux destinés à la collégiale, dans le cadre d’une
vaste restauration, étalée sur quatre ans.
Un
diaporama et un commentaire éclairé ont rappelé les techniques
ancestrales, adaptées à l’ère contemporaine. Le vitrail devient le
précieux auxiliaire qui met en valeur des édifices publics ou
religieux. Une pratique que Joël Mône a mise en œuvre en France et
dans le monde, notamment à Singapour et au Japon.
Aux
côtés Didier Repelin, maître d’œuvre et architecte en chef des
Monuments historiques, il répond aujourd’hui à Bollène d’une
quinzaine de vitraux, dont le premier vient tout juste d’être mis en
place dans la chapelle Saint-Crépin. D’où l’admiration des
visiteurs.
Conscient
de n’être qu’un maillon de la chaîne, Joël Mône « rend
hommage à ses maîtres passés et présents qui ont éveillé en lui
une quête du Graal ». C’est ce qu’il nomme « La
perspective de la transparence », un ouvrage édifiant dont il
est auteur. A consulter : www.mone.fr
Escortée
de Claude Raoux, adjoint au patrimoine, Marie-Claude Bompard, maire, « a
apprécié l’avancée des travaux qui redonnent son lustre à l’édifice. »
Au seuil du week-end patrimonial, elle a cité l’historien Fustel de
Coulanges : « L’histoire méconnue nous divise, l’histoire
bien connue nous réconcilie. » Cette maxime était aussitôt
illustrée par un pot amical dans le jardin, au pied de la tour.
Programme
des journées du patrimoine
Prog
1 Progr 2
Progr 3
Accueil
Reportages Vidéos Thèmes Associations Services
Historique
Archives Voyages
Contact
