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Patrimoine
Ville de Bollène

La collégiale Saint-Martin retrouve doucement sa splendeur passée
Etalées sur quatre ans, d’importantes restaurations seraient terminées en 2013  

Mercredi
27 Juillet 2011

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  Madame le maire (à gauche) est aux anges... L'architecte en chef (au centre) aussi...  M. le curé (à droite) itou...  Alléluia ! 
  

Point culminant du patrimoine bollénois, la Collégiale Saint-Martin (XIe et XVIe siècles) fait actuellement l’objet d’un grand lifting, étalé sur quatre ans, pour un coût global de 1,5 million d’euros. 

De précédentes visites ont déjà rendu compte de l’avancement des travaux. Aujourd’hui, nous emboîtons le pas aux Bollénois, invités à une visite commentée par Didier Repelin, maître d’œuvre et architecte en chef des Monuments historiques. 

Il est entouré d’entrepreneurs triés sur le volet : Lithos France, Vitraux Saint-Georges, taille de pierre Mariani, etc. Tous épiloguent et répondent aux questions, lors du tour du saint lieu, dont trois chapelles internes sont passées au crible.

Le tout est canalisé par Claude Raoux, adjoint au patrimoine, sous l’œil énamouré de Marie-Claude Bompard, maire, qui accouche là d’un des plus beaux fleurons de son mandat.

    

Cette grand-messe est en fait une conférence sur l’historique du saint lieu. Le courant passe... Tandis que des anges veillent... 
   

  

Stigmates et trésors enfouis

Cette audacieuse restauration trouve un écho auprès de M. le curé et le père Lelièvre qui n’en espéraient pas tant ! Leurs ouailles non plus.  Les visiteurs écarquillent les mirettes devant les trésors ressurgis de la décrépitude ou de remaniements successifs. Jadis couvertes de fresques aux tons vifs, des parois laissent entrevoir d’énigmatiques figures sous le burin délicat. Des ogives torsadées suivent la courbe des voûtes et se fondent dans des piliers. Dans l’axe de la tour carrée, une trouée garde l’usure due au frottement des cordes du sonneur de cloches.

Jusque-là à demi obstruées, des ouvertures retrouvent leurs dimensions initiales. Elle filtreront d’autant plus de lumière, au travers de vitraux en verre cru aux tons raffinés. Bref, c’est l’extase promise pour demain !

Voilà de quoi pourvoir aux journées du patrimoine, les 16 et 17 septembre prochains, qui, le vendredi 16 septembre à partir de 18h30 en cette même collégiale, seront précédées d’une conférence et d’un nouvel état des lieux, assurés par Didier Repelin, « qui se déclare enthousiasmé par l’accueil d’exception que réserve la Ville de Bollène à ses travaux. » Ceci expliquant cela.

Claude Raoux et Didier Repelin (à gauche) sont 
assaillis de questions lors de visites commentées

   

Des vitraux filtreront le jour à travers cette ouverture (au centre) qui était à demi obstruée.  
   
L'enthousiasme irradie sur le visage du jeune architecte (chemise blanche). C'est de bon augure. 
      
Un burin délicat a révélé des splendeurs encrassées.  
      
M. le curé n’en espérait pas tant ! Alléluia ! Il souhaite cependant davantage 
de fidèles aux offices... qui rechigneraient à grimper la pente du Puy. Une (fausse) excuse qui l'agace ! 

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