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Patrimoine
Ville de Bollène

La chapelle Saint Crépin retrouve son éclat initial
Pour rendre aux Bollénois leur collégiale

Mercredi
26 Octobre 2011

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Cette phase intermédiaire s’inscrit dans une vaste restauration de la collégiale Saint-Martin. A un retable près en bois doré, actuellement en cours de restauration et manquant à l’appel, voici donc achevés les travaux effectués dans la chapelle Saint-Crépin. L’inauguration a déplacé les élus, des représentants des Monuments Historiques et d’entreprises diverses, et une assistance béate.

Construite en 1526, cette chapelle partiellement écroulée fut reconstruite en maçonnerie de pierre. Elle est éclairée par une baie orientée au sud, plus tard à demi obstruée, aujourd’hui ramenée à son ouverture initiale.

La création et la pose d’un vitrail contemporain, premier d’une série de quinze due à Joël Mône (atelier lyonnais Saint-Georges), attise l’admiration commune. Les couleurs prennent en compte l’orientation du jour, du levant au couchant.

M. le curé « y voit une lumière nouvelle qui rafraîchit la prière et un chantier qui désclérose de vieilles habitudes ». Marie-Claude Bompard, maire, « entend rendre aux Bollénois leur collégiale et son histoire ».

Claude Raoux, adjoint au patrimoine et historien local, remonte aux origines des patronymes désignant la chapelle : « En l’an 283, deux nobles romains, Saint Crépin et Saint Crépinin, s’installent dans la Gaule. Au service de l’Evangile, ils se font cordonniers pour chausser les pauvres. Maximien, empereur de Rome, s’en inquiète et exige qu’ils renoncent à leur foi. Ils refusent et sont soumis par le bourreau Victorinus au supplice de la marmite, dans un bain de plomb fondu puis d’huile bouillante. Ils en réchappent. On n’en viendra à bout qu’en leur tranchant la tête. D’où ces martyrs, auxquels seront dédiées des chapelles. »

Vitrail des ateliers Saint Goerges (Lyon)

  

M. le curé, infiniment reconnaissant...    à Claude Raoux, historien aux trousses des martyrs Saint-Crépin et Saint-Crépinin
  
Une assistance béate qui redécouvre SA collégiale.

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